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Ecriture d’un roman historique

20 / 06 / 2007 | le GREID Lettres

Objectifs :

  • Développer, dans un travail pluridisciplinaire, des savoirs, des savoir-faire et des savoir-être, en mettant l’accent sur l’autonomie et la solidarité des élèves était mon but.
  • Proposer un projet ambitieux et valorisant, s’appuyant sur des savoirs déjà acquis et sur leur expérience personnelle, et débouchant sur un produit fini me paraissait un bon moyen de donner aux élèves le désir et le plaisir de se mobiliser et de s’approprier le travail plutôt que de le subir .


Public concerné

Ce travail s’adressait à une classe de Cinquième que je connaissais et dont les élèves avaient écrit, l’année précédente, des contes, un recueil de mythes, et une petite histoire policière. Ils aimaient ces activités d’écriture qui débouchaient chaque fois sur un petit fascicule illustré. Continuer ces activités sans se répéter et en plaçant la barre plus haut était un défi intéressant..

La classe était plutôt d’un bon niveau avec des élèves inventifs et habitués à une certaine liberté de parole et d’organisation. Mais la diversité des origines sociales , géographiques et même religieuses était sensible et des tensions latentes.

Beaucoup d’élèves de cette classe débutaient en Latin et en Espagnol dans l’idée qu’une section européenne verrait le jour à la rentrée 1999.

 

Origine du projet

Pour toutes ces raisons, trois professeurs avaient décidé, fin 98, dans le cadre d’un parcours diversifié, de mener l’année suivante, un projet d’écriture de roman long ayant pour sujet les tribulations en Méditerranée au Moyen Age d’un jeune garçon de l’âge de nos élèves.

Hélas, les professeurs d’Histoire et de Mathématiques qui avaient participé à cette élaboration obtinrent leur mutation. Leurs remplaçants étaient ... "moins sensibles à l’intérêt" de cette aventure et le professeur de Français se retrouva seul meneur de jeu, aidé ponctuellement par le professeur d’Arts Plastiques , le professeur d’Espagnol pour les passages en V.O. et la documentaliste.

 

Moyens alloués

Bien que le projet ait figuré comme seul "parcours" dans le Projet d’Etablissement, aucun budget officiel ne lui avait été alloué.

Mille francs ont été néanmoins consacrés par l’établissement à l’achat de livres, romans, revues et ouvrages documentaires. Un ordinateur a été installé au fond de la classe et l’encyclopédie Encarta a été laissée en permanence à notre disposition de même que dix dictionnaires.

L’établissement s’est chargé de la photocopie du livre en 28 exemplaires grand format et autant au format livre de poche.

Le professeur de lettres a eu la bonne surprise, en juin, de recevoir des heures supplémentaires dont on ne l’avait absolument pas avertie .

 

 

Déroulement du travail

 

Un travail de groupe

Que chaque élève écrive à lui seul un roman complet me paraissait difficile. Une collègue qui s’était frottée à l’exercice m’avait prévenue.

En outre, il me semblait bon, que le travail se fasse en groupe dans une classe où les élèves étaient souvent en rivalité . Les décisions devraient se prendre à plusieurs et donneraient lieu à des discussions et à des prises de décisions collectives. Les élèves devaient donc s’associer par groupes de deux ou trois, en tout cas au départ. Au cours de l’année, des séparations ont eu lieu, sans drame, d’autres équipes se sont crées, quatre élèves ont préféré faire cavalier seul.

LES ACTIVITES

" Je pense que pour raconter, il faut avant tout se construire un monde. " Umberto Eco.

L’étude de quelques pages de "l’Apostille au Nom de la Rose" a donné le ton . Nous devions d’abord lire tous azimuts.

Lecture de documents et de romans

Si le collège a acheté un grand nombre d’ouvrages documentaires, les élèves en ont apporté beaucoup d’autres et nous nous sommes partagé un grand nombre de romans à lire ( cf bibliographie). Chaque équipe s’est constitué un dossier comportant des photocopies, des notes prises, parfois des photos, une bibliographie des ouvrages retenus. Tout cela a donné lieu à un travail d’organisation des documents choisis.

On a étudié en classe Le cavalier de Bagdad d’Odile Weulersse, Intrigue au palais de José Luis Velasco, traduit de l’espagnol et dont l’action se situe à Cordoue au Moyen Age et Les contes et légendes des chevaliers de la Table Ronde. Tout le monde a lu en lecture cursive Le chevaucheur de Provence de J.C. Noguès et chaque équipe , en fonction du centre d’intérêt de son chapitre a lu de larges extraits des livres de la liste jointe ( cf. bibliographie)

Lecture d’images

Si les illustrations des ouvrages documentaires que nous consultions nous ont donné beaucoup d’idées pour écrire, nous avons aussi cherché à collecter des illustrations d’époque qui nous ont servi a dessiner les lettrines de début de chapitre et à embellir l’édition originale imprimée sur papier à dessin et déposé au C.D.I. du collège.

Nous avons consacré une séance à la "lecture" du tableau de Brueghel " Le combat de Carnaval et de Carême" et regardé Excalibur et des extraits du film de Youssef Chahine Le Destin dont le personnage principal est Averroès.

Lecture de cartes

Nous avons commencé le travail de documentation en étudiant en classe la carte de la Méditerranée dessinée par Al Idrissi pour Roger de Sicile au XII ème siècle ... Puis on s’est servi de cartes Michelin pour décider de l’itinéraire précis du héros qui a été raisonné. Chaque équipe a examiné la carte qui correspondait à l’étape qu’elle avait à écrire. " Par là , ça monte trop" "Combien peut-on parcourir à cheval en une journée ?" " Est-ce que Valence existait à cette époque ?" . Les réponses sont dans les cartes , le guide vert et le Routard !

Des visites

Pour nous mettre , à peu de frais, dans l’ambiance de Cordoue et du Magheb, nous sommes allés visiter l’Institut du Monde Arabe et la Mosquée de Paris où nous avons goûté de thé à la menthe et de patisseries orientales.

Un voyage

Même s’il ne concernait que les latinistes et venait un peu tard, un voyage en Provence au printemps a permis à certains élèves de mettre des images sur les paysages que le héros devait traverser et a redonné du souffle à certains chapitres qui se sont trouvés étoffés au retour de voyage. On a, sur place, fait des dessins et des aquarelles du pont du Gard, et du cloître Saint Trophime, et le chapitre sur Arles a été bien remanié...

La rédaction de courrier

Certains élèves ont écrit aux différents Syndicats d’Initiative des villes de Provence que le héros devait traverser et ont ainsi obtenu une solide documentation.

Nous avons correspondu par courrier et cassettes vidéo, enregistrées en classe, avec une anthropologue, spécialiste de l’alimentation , maître de recherches au C.N.R.S. , Madame Annie Hubert. Cette correspondance était nécessaire . On écrivait " pour de vrai" .

L’ordinaire de la classe

Tout le travail de Français a servi de "gammes" à cette réalisation : on a étudié le portrait esquissé ou le portrait en mouvement dans Double meurtre à l’abbaye et Le Nom de la rose, la symbolique des couleurs avec Ivanhoé, le vocabulaire de la forêt en suivant le shérif de Nottingham dans Robin des Bois, les caractéristiques du texte informatif à travers un extrait de La civilisation de l’Occident médiéval de Jacques Le Goff etc. On a crée un couplet supplémentaire à une chanson de troubadour étudiée eau cours de Musique. On a examiné de près les débuts de roman et les fins de chapitres des romans qui étaient à notre disposition pour comprendre comment capter l’attention du lecteur puis la retenir.

Les copies des élèves ont très souvent servi de texte d’appui, par exemple pour étudier l’emploi des temps, le passage du discours direct au discours indirect ou la transformation d’un texte informatif en texte narratif et le fait de travailler sur leurs propres productions a rendu les élèves plus critiques et plus attentifs. Presque chaque semaine, lors de Travaux Pratiques d’expression, nous aidions un groupe à corriger un passage incorrect. Ce cours était très animé et apprécié des élèves auteurs dont le texte se trouvait corrigé. Cette façon de faire m’a paru efficace et quand je reprenais la notion d’une manière plus formelle, en cours "magistral", c’était plus pour me rassurer que par absolue nécessité.

Même les exercices d’orthographe étaient extraits de nos lectures !

Le compte-rendu et le résumé de certaines lectures ont été faits à l’oral . Par deux fois, les élèves ont lu l’ensemble du travail et ont dû faire la "critique" de l’histoire. Ce travail, préparé par des notes écrites a donné lieu à une discussion animée. "Il n’y a pas assez d’action" " Ca manque d’odeurs" "Il passe son temps à dormir et à manger" " Il n’y a pas de filles" " Est-ce qu’ils ont des animaux domestiques au Moyen age ? " " Il y a des meurtres, c’est bien" " Mathieu a bien utilisé ses documents, on dirait qu’on est dans le bateau tellement c’est passionnant" ( sic)

De la même façon, il était nécessaire que les élèves qui avaient modifié le scénario exposent oralement le contenu de leur chapitre à leurs camarades pour que ceux-ci s’adaptent aux nouvelles contraintes.

 

Comportement des élèves

Etonnamment, les élèves n’ont pas semblé se lasser de ce travail puisque, jusqu’au dernier moment, certains ont fait des ajouts alors même que leur chapitre était tout à fait suffisant. Ils se sont pris au jeu, se sont servi de leur expérience personnelle et ce pauvre Jean s’est mis à pêcher le sandre - en temps réel ! - à laver sa chemise au bord d’une rivière. Rien n’a été censuré par le professeur mais l’interêt de tel ou tel moment du "livre" et les modifications du scénario ont fait l’objet de discussions en classe , après lecture par tous du passage incriminé.

Alors qu’au début de l’année chacun avait à coeur de réussir "son" chapitre et était réticent à prêter des documents qui auraient pu aider un autre groupe, progressivement, une réeelle entraide s’est manifestée et certains élèves, plus doués ou plus rapides ont volé spontanément au secours de camarades en difficulté. Peu à peu, l’évaluation " scolaire" de ce travail est devenue tout à fait secondaire . Seul comptait le produit fini, le "livre".

Deux élèves en grande difficulté, des redoublants qui n’avaient pas autant écrit l’année précente, se sont retrouvés seuls pour écrire chacun leur chapitre. Le premier a largement plagié les documents qu’il avait glanés - mais il a fait une vraie recherche, il a lu les documents que parfois d’autres élèves lui avaient trouvés et il les a adaptés. Il a pris ce travail très au sérieux et était très fier de son chapitre,"Au port", largement inspiré des Pérégrines !

L’autre était très "paralysée" et j’ai travaillé à côté d’elle, en la faisant inventer oralement d’abord, les situations. Elle a ensuite écrit très progressivement des bribes que nous avons remaniées ensemble. Ceci n’a été possible que parce que les autres élèves étaient capables, pendant ce temps-là, d’écrire sans faire trop de bruit et de ne pas me solliciter constamment.

Il était impossible de ne pas faire évoluer le héros dans un univers religieux . L’idée de lui faire rencontrer un ami juif et un ami musulman est venue des élèves . La soirée du shabbat dans une famille juive de Cordoue a été rédigée, sans retouches, par Morgane , aidée du Médecin d’Ispahan de Noah Gordon et l’un des deux rédacteurs du chapitre "A l’abbaye" est musulman. Le résultat est un peu oecuménique du point de vue de la réalité historique mais ... encourageant si l’on considère qu’il y avait dans cette classe des élèves très impliqués dans la vie religieuse de leur communauté !

 

Les difficultés éventuelles

Il faut, pour travailler de cette manière, accepter de ne pas tout maîtriser tout le temps : si l’on veut habituer les élèves à se poser des questions , il y a forcément un moment où le professeur n’a pas la réponse à la question posée. " Averroès était-il encore à Cordoue au moment où Saladin reprend Jérusalem ?" " En quelle monnaie comptait-on à Cordoue à ce moment-là --- On va chercher ! " ( Et là, il faut accepter d’être moins habile que nos élèves dans le maniement d’Encarta qui est au fond de la classe !)

Il faut aussi accepter les idées de tous, en tout cas accepter d’en discuter. Et donc "perdre du temps"( ! ) , mobiliser beaucoup d’énergie , maîtriser l’organisation d’un débat animé dans la classe en ayant conscience que c’est par-là que passe l’apprentissage de la prise de parole et de l’argumentation .

Il n’est pas certain qu’il soit facile de faire ce genre de travail avec des élèves qu’on n’aurait pas habitués, l’année précédente à écrire de courtes histoires, illustrées, présentées en "livres" et qui douteraient de leurs capacités à réussir.

Un autre problème est celui d’amener des élèves, jeunes de surcroît, à revenir plusieurs fois sur un texte qu’ils ont rédigé. Un grand nombre de raisons créent cette résistance : ils ne voient pas leurs propres fautes, c’est leur travail qu’on "assassine"... Cette fois, nous avions examiné, tout au début de cette aventure, un brouillon de Marcel Proust, reproduit par Gérard Genette et qui les avait fait beaucoup rire tant il restait peu, à la fin, du texte initial. Moi aussi, quand je travaillais avec un groupe, je proposais plusieurs formulations d’une même phrase et nous essayions de trouver ensemble laquelle était la meilleure et pourquoi. Les arguments venaient toujours d’eux " On ne peut pas répéter "le jeune garçon", on a employé l’expression plus haut" " Il y a trop de discours indirect, c’est monotone" ... Et progressivement, même les plus " caractériels" ont accepté de remettre leur production en cause, parce que leurs camarades disaient en riant qu’ils faisaient comme " Marcel" (sic).

 

Les difficultés rencontrées

J’aurais souhaité que les élèves construisent eux-mêmes le scénario en feuilletant leur manuel d’Histoire et de Géographie. Mais cette proposition a été mal accueillie, trop angoissante sans doute, et j’ai dû proposer un premier canevas qui a ensuite été remanié et étoffé, sans problème.

Tous les élèves ne disposant pas d’un traitement de texte et les douze ordinateurs du collège étant la "chasse gardée" du professeur de technologie, cette année-là, la frappe du texte a posé des problèmes.

J’aurais aimé parvenir à convaincre d’avantage de professeurs de participer à l’aventure. Même le professeur de Mathématiques qui pouvait travailler sur les cartes , les problèmes d’ échelles, les figures géométriques dans l’art islamique . ( Un collègue de Mathématiques d’Edouard Herriot et sa collègue d’Histoire ont mené un travail très interessant sur l’Art de l’Islam ). Mais ce genre de travail apparaît encore comme " de la récréation" (!) pour certains et pour d’autres, il ne "colle"pas suffisamment aux Programmes...

Faire coïncider la progression du "roman" avec la progression des séquences est un tour de force que je n’ai pas vraiment maîtrisé. Certains "passages obligés" vont de soi : "Comment capter l’attention du lecteur ? " " Les différents types de portraits" " Réussir un dialogue" " De la prise de note au texte rédigé" etc, mais rapidement, on a besoin de faire le point sur quelque chose qui arrive là comme un cheveu sur la soupe. J’ai toujours privilégié la vraie nécessité sur la belle construction mais avec un sentiment d’insatisfaction.

Comment évaluer un travail de groupe ? Dans le cas où les élèves ont rédigé un texte en commun comment évaluer la participation de chacun ? Dans le cas où le travail est repris à la maison avec l’aide des parents, comment évaluer le travail personnel de l’élève ?

 

Objectifs atteints

Les élèves ont montré de l’enthousiasme tout au long de ce travail. Leurs recherches n’ont pas été superficielles et ils ont accepté de multiples retours sur les brouillons présentés. Au contraire, plus le travail prenait forme, plus ils voulaient le parfaire. Début juin, alors que devant la faiblesse des deux derniers chapitres - Jérusalem et Damas- je proposais que le héros meure en mer après son départ d’Alexandrie, ils m’ont , de façon très enfantine et très amusante suppliée de lui donner un sursis ...et plusieurs se sont mis à aider les élèves chargés de ces passages.

Avoir suscité et maintenu leur ardeur jusqu’au bout me semble déjà essentiel. Le 24 juin, dernier jour de classe, tous étaient encore là pour terminer leurs lettrines et mettre leur "livre" en page. Les parents, qui nous ont vraiment soutenus et accompagnés toute l’année, ont témoigné de cet enthousiasme. Certains ont apprécié d’avoir collaboré et "échangé" avec leurs enfants autour de ce travail d’écriture.

Leur travail de lecture a été considérable : romans, ouvrages documentaires, revues. Chaque groupe s’était constitué un dossier où les photocopies se mêlaient aux notes prises pendant les voyages et les sorties. Certains élèves ont même lu de larges extraits des livres dont j’avais la charge - à cause de leur taille !- Les Pérégrines de Jeanne Bourin, Le Médecin d’Ispahan de Noah Gordon, certains romans policiers d’Elis Peter dont le détective est un moine anglais du Moyen Age, Les piliers de la terre de Ken Follet dont un des héros est tailleur de pierre, Voyager au Moyen Age de Jean Verdon, livres épais, destinés aux adultes dans lesquels ils se sont "lancés" en choisissant les pages qui les intéressaient. Le désir de faire progresser leur texte a parfois fait oublier la difficulté de la lecture.

Tout ce travail a abouti à un "livre" dont chaque élève a pu emporter deux exemplaires, l’un au format de poche et l’autre au format "paysage" dont les lettrines de début de chapitre ont été crées et coloriées. Une édition "princeps" , grand format, tirée sur papier à dessin gris, illustrée avec des miniatures ou des gravures d’époque et dont chaque lettrine a été réalisée à l’aquarelle, est restée au C.D.I. comme témoin de ce travail.

Leurs connaissances en Histoire me semblent avoir beaucoup profité de ce gros travail de recherches. De la même façon, ils ont dû, pour illustrer leurs lettrines, collecter et parfois copier des documents sur lesquels leur attention ne se serait pas portée en d’autres circonstances.

En expression orale et écrite , il me semble qu’ils ont largement progressé dans l’ensemble : à la fin de l’année, ils parvenaient par exemple à formuler les raisons pour lesquelles une phrase n’était pas syntaxiquement correcte "La phrase qui commence par "quand" n’est reliée à aucune principale"... Ils savaient retravailler une page pour y créer des paragraphes plus cohérents et justifier ces modifications etc. ( Si la "pratique raisonnée de la langue" a fait de nets progrès, en tout cas chez quelques uns, en revanche on ne peut en dire autant de leur orthographe...si j’en juge les petits papiers que j’intercepte au cours de latin où je retrouve, cette année, certains élèves !)

Ils ont enfin appris à travailler ensemble et pris conscience qu’il était utile et intelligent d’unir ses forces mais c’est dans la confiance et l’estime de soi qu’ils ont sans doute fait le plus grand pas.

 

 
Directeur de publication :
A. David
Secrétaire de rédaction :
C. Dunoyer

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