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Objet d’étude : le théâtre : texte et représentation (1re)

20 / 06 / 2007 | le GREID Lettres

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par
Bernard Martial, professeur au lycée Langevin Wallon
de Champigny-sur-Marne
(94)


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Textes

Texte 1 : El burlador
de Sevilla
, Tirso de Molina (1630)

Revenu à Séville
après de multiples aventures, Don Juan Tenorio voit dans une église
la statue de pierre que le roi a fait élever à Don Gonzalo de Ulloa
commandeur de Calatrava, père de Dona Anna, qu’il a tué en duel.
Il l’invite à dîner. La statue se rend au rendez-vous et, à
son tour, convie Don Juan à le retrouver le jour suivant dans la chapelle
d’Ulloa. Don Juan tient parole et se présente avec son serviteur Catherinon
(texte original en espagnol).

***

Entre Don Gonzale sous la forme de statue qu’il avait précédemment, et il va à leur rencontre.

Don Juan : Qui va là ?

Don Gonzale : C’est moi.

Catherinon : Je suis mort !

Don Gonzale : C’est moi qui suis le mort, tu peux te rassurer. Je n’avais point pensé que tu m’aurais tenu parole, à la façon dont tu te moques.

Don Juan : Me prends-tu pour un lâche ?

Don Gonzale : Oui, car tu pris la fuite, une certaine nuit, après m’avoir tué.

Don Juan . Si je me suis enfui, c’était pour éviter qu’on ne me reconnût. Maintenant me voici : hâte-toi de me dire ce que tu veux de moi.

Don Gonzale : Seulement t’inviter à souper avec moi.

Catherinon : Merci pour le souper que l’on nous offre ici ! Il doit se composer de viandes refroidies, puisque je ne vois pas l’ombre d’une cuisine.

Don Juan : Soupons.

Don Gonzale : Pour souper il te faut soulever cette dalle.

Don Juan : Et s’il t’importe aussi, je soulèverai ces piliers.

Don Gonzale : Tu ne manques pas de courage.

Don Juan : ( soulevant par un bout la dalle du tombeau, qui laisse à découvert une table dressée de noir ). Oui, j’ai de la vigueur et j’ai du cœur au ventre.

Catherinon : Table de Guinée que voilà ! Eh ! n’y a-t-il donc, là-bas, personne qui fasse la lessive ?

Don Gonzale : Assieds-toi.

Don Juan : Où ?

Catherinon : Voici deux pages noirs qui nous portent des chaises. ( Deux figures en deuil entrent avec deux sièges ). Met-on chez vous aussi des vêtements de deuil et de la bayette flamande ?

Don Gonzale : Assieds-toi.

Catherinon : Moi, monsieur ? J’ai bien cassé la croûte cet après-midi.

Don Gonzale : Ne réplique pas.

Catherinon : Je ne réplique pas. Que Dieu me tire en paix de toute cette affaire !… Quel est ce plat, monsieur ?

Don Gonzale : Ce plat est composé de scorpions et de vipères.

Catherinon : Gentil plat !

Don Gonzale : Tels sont nos aliments. Toi, ne manges-tu pas ?

Don Juan : Je mangerai, même si tu dois me donner un aspic, et tous les aspics que renferme l’enfer.

Don Gonzale : Je veux également que l’on chante pour toi.

Catherinon : Quel vin boit-on chez vous ?

Don Gonzale : Goûte-le.

Catherinon : Fiel et vinaigre que ce vin-là !

Don Gonzale : Tel est le vin qui sort de nos pressoirs. ( On chante ) Que le bras justicier se prépare à faire exécuter la vengeance de Dieu, car il n’est pas de délai qui n’arrive, ni de dette qui ne se paie.

Catherinon : Oh ! la la ! ça va mal… Par le Christ ! … J’ai compris ce refrain, et qu’il parle de nous.

Don Juan : Mon cœur se glace à en être brûlé. ( On chante ) Tant qu’en ce monde on est vivant, il n’est pas juste que l’on dise : Bien lointaine est votre échéance ! alors qu’il est si bref le temps du repentir.

Catherinon : Qu’est-ce qu’il y a dans ce petit ragoût ?

Don Gonzale : Des griffes.

Catherinon : Il doit se composer de griffes de tailleur, si c’est un ragoût d’ongles.

Don Juan : J’ai fini de souper. Dis-leur de desservir.

Don Gonzale : Donne-moi cette main, n’aie pas peur, donne-moi donc la main.

Don Juan : Que dis-tu ? Moi ! Peur ? … Ah ! je brûle ! … Ne m’embrase pas de ton feu !

Don Gonzale : C’est peu de choses au prix du feu que tu chercheras. Les merveilles de Dieu, Don Juan, demeurent insondables, et c’est ainsi qu’il veut que tu payes tes fautes entre les mains d’un mort, et si tu dois ainsi payer, telle est la justice de Dieu : « Œil pour œil, dent pour dent. »

Don Juan : Ah ! je brûle !… Ne me serre pas tant !… Avec ma dague je te tuerai… Mais… Ah !… Je m’épuise en vain à porter des coups dans le vent. Je n’ai pas profané ta fille… Elle avait démasqué ma ruse avant que je…

Don Gonzale : Il n’importe, puisque tel était bien ton but.

Don Juan : Laisse-moi appeler quelqu’un qui me confesse et qui me puisse absoudre.

Don Gonzale : Il n’est plus temps, tu te repens trop tard.

Don Juan : Ah ! je brûle !… Mon corps est embrasé ! … Je meurs… ( Il tombe mort )

Catherinon : Il n’y a personne qui puisse s’échapper : ici je vais mourir, moi aussi, pour t’accompagner.

Don Gonzale : Telle est la justice de Dieu : « Œil pour œil, dent pour dent ». ( Le sépulcre s’enfonce avec fracas, engloutissant Don Juan et Don Gonzale, tandis que Catherinon se sauve en traînant .)

Catherinon : Dieu me protège ! Qu’est ceci ? Toute la chapelle est en flammes. Avec le mort je suis resté, pour le veiller et le garder. Me traînant comme je pourrai, je m’en vais prévenir son père… Saint Georges ! Saint Agnus Dei !… En paix amenez-moi jusqu’à la rue ! ( Il s’en va).


Texte 2 : Don Giovanni de Wolfgang Amadeus Mozart et Lorenzo Da Ponte (1787)

Don Giovanni est le deuxième des trois opéras que Mozart composa sur un livret de Lorenzo da Ponte. Il reprend le mythe du séducteur puni qui venait d’être remis au goût du jour par un certain Bertati pour l’opéra de Gazzaniga, Le Convive de pierre. Comme dans la pièce de Tirso de Molina, le Commandeur est le père de Donna Anna. Le valet de Don Giovanni (Don Juan) s’appelle ici Leporello (Sganarelle) (texte original en italien)

Leporello : Ah ! Monsieur… j’en meurs d’effroi ; ne sortez pas d’ici !… La statue… l’homme en marbre … ah ! mon maître… je tremble… j’expire ! Si vous voyiez sa figure… si vous entendiez… ses pas, ta, ta, ta, ta !…

Don Giovanni : Es-tu fou ? Qu’as-tu donc vu, réponds, réponds, qu’as-tu donc vu ? (on frappe à la porte)

Leporello : Ah, miracle !

Don Giovanni : Quelqu’un frappe ! Ouvre !

Leporello : Je tremble !

Don Giovanni : Ouvre, te dis-je.

Leporello : Ah !

Don Giovanni : Lâche ! Pour dissiper mon doute, je vais moi-même ouvrir.

Leporello : Moi, j’ai vu, j’ai vu le spectre… Piano, je lui dis adieu pour me cacher.

(Il se blottit sous la table. La statue du Commandeur entre.)

La statue du Commandeur : Don Giovanni ! Pour ce soir même, tu m’invitas, je suis venu, vois !

Don Giovanni : Je ne vous attendais guère ; je vais faire pour le mieux ! Leporello, vite écoute, fais dresser une autre table.

Leporello : Ah ! Monsieur ! tous les deux, nous sommes morts !

Don Giovanni : Va, te dis-je !

La statue du Commandeur : Non, reste là. Les morts n’ont pas besoin de la terre ; dans le ciel, ils ne sont que lumière, ils s’ouvrent aux pensées éternelles. C’est pourquoi je viens ce soir vers toi.

Leporello : Je vais prendre une fièvre maligne, et mes pieds ne me soutiennent plus.

Don Giovanni : Parle, parle, que veux-tu ?

La statue du Commandeur : Ecoute ! Le temps, ici-bas, m’est compté.

Don Giovanni : Parle, parle ; je t’écoute et suis prêt.

La statue du Commandeur : Tu m’invitas toi-même, et tu connais la règle, réponds, veux-tu venir ? Moi-même, vois, je t’invite.

Leporello : Excusez-le, car le temps lui manque.

Don Giovanni : Non, par lâcheté, jamais je n’ai cédé.

La statue du Commandeur : Décide.

Don Giovanni : C’est chose faite.

La statue du Commandeur : Viendras-tu donc ?

Leporello : Ah ! dites non.

Don Giovanni : Mon cœur jamais ne tremble, il est sans peur : j’irai.

La statue du Commandeur : Donne ta main en gage !

Don Giovanni  : La voilà ! (Il lui donne la main) Ah ! Ah !

La statue du Commandeur : Qu’as-tu ?

Don Giovanni : Je sens un froid de mort !

La statue du Commandeur : Pense à sauver ton âme ; tu vas bientôt mourir.

Don Giovanni : (cherchant à dégager sa main) Sans nul remords je reste. Toi, va-t-en loin de moi !

La statue du Commandeur : Ta dernière heure sonne !

Don Giovanni : Va-t-en, vieillard stupide !

La statue du Commandeur : Repens-toi.

Don Giovanni : Non.

La statue du Commandeur : Oui.

Don Giovanni : Non.

La statue du Commandeur : L’éternité t’attend. (La statue disparaît. Flammes et fumées.)

Don Giovanni : Quelle terreur, naissant soudain ! Un autre monde m’apparaît ! L’abîme s’ouvre sous mes pas, un gouffre empli de feu !

Chœur de diables : Viens, tout l’enfer t’appelle ! Viens, tout l’enfer t’attend !

Don Giovanni : Mon cœur vaincu est déchiré, brisé par des tourments sans fin, perdu parmi les flammes d’un éternel enfer, Ah !… supplices éternels… ah !…

Leporello : Déjà sur son visage, je vois souffrir son âme, criant sous les tortures ! Ah ! cet ancien galant me fait horreur ! (Les flammes engloutissent Don Giovanni).

 

Texte
3 : Don Juan, aventures romanesques d’un voyageur enthousiaste, Ernst Theodor Amadeus Hoffmann (1813).

Assistant à une représentation du Don Giovanni de Mozart, une sombre épouvante envahit l’âme de l’écrivain à l’audition de l’ Andante et l’allègre fanfare qui commence à la septième mesure de l’allegro, résonne à ses oreilles comme le cri d’un forfait, comme l’expression de la nature et les puissances inconnues qui l’environnent pour la détruire. Hoffmann fait ainsi passer devant les yeux du lecteur divers personnages de l’histoire fatale de Don Juan ; mais une figure féminine d’une grande beauté, celle de dona Anna se détache de toutes les autres et est dépeinte avec ferveur. Le personnage de Don Juan à travers la musique mozartienne est interprété par Hoffmann comme une âme aspirant aux élévations surhumaines, alors qu’elle est plongée dans la plus cynique sensualité et dans la criminalité la plus effarante, précisément à cause de cette insatiable aspiration vers les choses élevées ; ses forces humaines n’arrivent jamais à le satisfaire et le livrent finalement aux esprits démoniaques.

Va, crois-moi, Théodore ! Don Juan fut traité par la nature comme son enfant préféré ; elle l’avait doué de tout ce qui rapproche l’homme de la divinité, l’élevant au-dessus du commun et le distinguant des ouvrages de pacotille qui, à leur sortie de l’atelier, sont de simples zéros, sans valeur s’ils ne sont pas précédés d’un chiffre. Don Juan se trouva donc prédestiné à vaincre et à dominer. Un corps vigoureux, dont la beauté prouvait à tous les regards que brûlait en lui la flamme du divin ; une sensibilité profonde, une intelligence rapide… Mais ce qui rend affreuse la condition de l’homme déchu, c’est que le Malin a gardé le pouvoir de l’épier et de lui tendre des embûches jusque dans cet effort pour embrasser l’infini, où se manifeste son origine divine. Ce conflit entre les puissances d’en haut et les pouvoirs du démon est l’essence même de la vie terrestre ; alors que la victoire remportée constitue la vie surnaturelle. Don Juan voulait tout posséder de la vie, parce que sa nature physique et sa puissance intellectuelle l’y portaient, et le feu du désir était toujours allumé dans ses veines. Sans cesse, il jetait des mains avides sur toutes les formes du monde sensible, cherchant vainement en elles sa satisfaction.

Or il n’est rien, sur cette terre, qui exalte davantage que l’amour la nature profonde de l’homme. L’amour, dont l’action est mystérieuse et toute-puissante, peut détruire ou transfigurer jusqu’aux éléments de l’existence. Comment s’étonner que Don Juan ait demandé à l’amour d’apaiser les ardeurs qui le consumaient, et que ce soit par là que le diable ait mis le grappin sur lui ? Le Malin [1] suggéra perfidement à Don Juan que l’amour, la jouissance de la femme, pouvaient réaliser ici-bas ce que nous ne connaissons que comme une promesse de la vie future, ou comme ce désir de l’âme qui nous met en relation immédiate avec le surnaturel.

Sans cesse courant d’une belle ; jouissant de chacune d’elles avec une folle passion, jusqu’à satiété, jusqu’à l’ivresse destructrice ; toujours croyant s’être trompé dans son choix, et espérant toujours découvrir quelque part la satisfaction définitive, comment Don Juan n’eût-il pas à la fin trouvé la vie terrestre plate et insipide ? Parvenu au souverain mépris de toute l’humanité, il se révolta plus violemment encore contre la créature en laquelle il avait vu le bien suprême et qui l’avait amèrement déçu.

Dès lors Don Juan ne chercha plus dans la possession de la femme l’assouvissement de sa sensualité, mais un défi ironique lancé à la nature et au Créateur. Sa rébellion, je le répète, fut dirigée surtout contre les femmes, d’abord par un profond dédain qui le poussait à braver l’opinion et ensuite par amère dérision envers tous ceux qui attendent d’un amour heureux et de l’union bourgeoise qui lui succède la satisfaction, même incomplète, des hautes aspirations que la nature ennemie a déposées en nous. Il en vint donc à la révolte et se dressa, pour le détruire, face à l’Etre inconnu, arbitre de nos destins, qui n’était plus à ses yeux qu’un monstre pervers, se jouant cruellement des pitoyables créatures nées de son caprice. Il le brava chaque fois que se nouait une liaison amoureuse. Séduire une fiancée chérie, détruire irrémédiablement l’amour heureux d’un couple n’est plus désormais pour Don Juan qu’autant de victoires remportées sur ce Maître détesté. Il a le sentiment de s’élever ainsi au-dessus de son étroite condition terrestre, au-dessus de la nature et de Dieu lui-même ! Et, vraiment, il n’aspire plus qu’à s’évader de cette vie, mais c’est pour se précipiter en enfer. La séduction d’Anna, avec les circonstances qui l’accompagnent, avec les circonstances qui l’accompagnent, est le sommet de cette trajectoire fatale.

E. T. A. Hoffmann, Contes

[1] Le Malin : le diable.

 

Texte 4 :

Don Juan aux enfers, Charles Baudelaire (1857)

Quand Don Juan descendit vers l’onde souterraine,
Et lorsqu’il eut donné son obole à Charon [1],
Un sombre mendiant, l’œil fier comme Antisthène [2],
D’un bras vengeur et fort saisit chaque aviron.

Montrant leurs seins pendants et leurs robes ouvertes,
Des femmes se tordaient sous le noir firmament,
Et, comme un grand troupeau de victimes offertes,
Derrière lui traînaient un long mugissement.

Sganarelle en riant lui réclamait ses gages,
Tandis que Don Luis avec un doigt tremblant
Montrait à tous les morts errant sur les rivages
Le fils audacieux qui railla son front blanc.

Frissonnant sous son deuil, la chaste et maigre Elvire,
Près de l’époux perfide et qui fut son amant,
Semblait lui réclamer un suprême sourire
Où brillât la douceur de son premier serment.

Tout droit dans son armure, un grand homme de pierre
Se tenait à la barre et coupait le flot noir ;
Mais le calme héros courbé sur sa rapière [3]
Regardait le sillage et ne daignait rien voir.

Baudelaire, Les Fleurs du Mal, XV

[1] Charon : dans la mythologie, il fait passer les âmes des morts sur l’autre rive de l’Achéron, fleuve des Enfers, pour la (modique) somme d’une obole.
[2] Antisthène : philosophe grec, l’un des maîtres de Socrate, fondateur de l’école cynique.
[3] Rapière : nom familier de l’épée longue et effilée.

 

Ecriture

I. PREMIERE PARTIE : QUESTIONS COMMUNES (6 points)

En vous appuyant sur les quatre textes du corpus ainsi que sur le Dom Juan de Molière, vous répondrez d’abord aux questions suivantes :

- 1°) Quels rapports Don Juan entretient-il avec la religion dans les différents textes ?

- 2°) Quelles différences et quelles similitudes apparaissent dans les différentes versions de Don Juan de ce corpus ?

Ne vous contentez pas pour répondre de recopier les extraits du texte. Chaque réponse doit être structurée et argumentée.

 

II. DEUXIEME PARTIE : SUJET AU CHOIX (14 points)

Vous traiterez l’un de ces trois sujets (précisez le sujet
choisi au début de votre copie)

Sujet I : COMMENTAIRE DU TEXTE 3 (Hoffmann)

Vous commenterez ce texte en vous inspirant du parcours de lecture suivant :

- Un texte qui rompt avec l’interprétation classique du mythe de Don Juan

- Caractéristiques du Don Juan d’Hoffmann

- Don Juan, symbole de la condition humaine

 

Sujet II : DISSERTATION

En vous appuyant sur votre connaissance des différentes interprétations du mythe de Don Juan et en particulier du Dom Juan de Molière vous tenterez de répondre, dans un développement composé, à la question suivante :

Don Juan est-il un personnage tragique ?

 

Sujet III : INVENTION

Le procès de Don Juan : Contrairement à la pièce de Molière où Don Juan est puni directement, vous imaginez que Don Juan a droit a un vrai procès. Sous le costume du juge, le Commandeur instruit le procès de l’abuseur. Ses victimes viennent témoigner contre lui (Elvire et ses frères, Dom Louis, M. Dimanche, le pauvre...). Don Juan assure lui-même sa défense (il peut lui aussi convoquer des témoins à décharge). N’oubliez pas de faire intervenir Sganarelle.

Racontez sous forme dialoguée le procès. Une introduction permettra de planter le décor et de rappeler le contexte. Le procès doit être mené de façon méthodique et doit déboucher sur un jugement et une sentence différentes de celle de la pièce. La conclusion pourra évoquer le bilan de ce procès et ce qu’il advient des personnages.


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Directeur de publication :
A. David
Secrétaire de rédaction :
C. Dunoyer

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