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Travaux réalisés par les élèves
de 6e du collège Paul Langevin de Drancy avec
l’aide de leurs professeurs :
Nathalie Betton (Professeur de français)
Agnès Bennetot (Professeur d’arts plastiques)
et l’aide technique de :
Stéphane Daval (Professeur de technologie)
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Les hiboux
Jadis, les hiboux ne faisaient pas « hou ! hou !
».
Tous les animaux parlaient, allaient à l’école.
Ils apprenaient même à écrire. Il
y avait, dans une des classes, quatre hiboux qui ne
pensaient qu’à s’amuser et à faire des
blagues. Les enseignants étaient les «
fées du bois ». Elles leur donnaient des
punitions, mais ils ne les faisaient jamais.
Un jour, la fée principale en eut assez et leur
dit :
- Ne voulez-vous pas apprendre à lire et à
écrire ?
-Hou ! hou ! C’est nul décrire et d’apprendre !
- Comme vous ne voulez pas faire defforts, je
vous punis à vie, vous et vos descendants. Vous
ne direz plus qu’un seul mot !
- Lequel ? Demandèrent les hiboux.
- Vous le saurez cette nuit.
Et depuis cette nuit-là, on peut entendre tous
les hiboux de la planète terre dire : "HOU
! HOU ! "
A. M. Sixième 4
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La tortue
Autrefois, la tortue était un animal à
corps mou et écaillé, avec quatre pattes,
une petite queue et était sans défense.
Mais un jour de pluie et de froid, la tortue se promenait
avec une de ses amies fourmis, quand elles aperçurent
une petite coquille de noix. La tortue dit :
- Va dans cette noix, de toute façon, je suis
trop grosse pour rentrer dedans. Je trouverai bien un
autre abri plus loin.
- Merci ! Répondit la fourmi.
Et la tortue reprit son chemin sous la pluie, tandis
que la fourmi était à l’abri. Deux mètres
plus loin, la torture rencontra une fée qui lui
dit :
- comme tu as été très aimable
avec ton amie je vais te donner un abri.
Elle mit une petite noix sur la tête de l’animal
et prononça une phrase magique. Aussitôt,
la noix se transforma en une carapace juste à
la taille de la tortue avec six trous : un pour sa tête,
quatre pour ses pattes et un pour sa petite queue. La
tortue dit à la fée :
- Merci gentille fée !
Et elle repartit voir la fourmi pour qu’elle ne reste
pas seule.
Voilà pourquoi la tortue a, aujourd’hui, une
carapace.
T. D. M. Sixième 4
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La girafe
autrefois, la girafe navait pas ce long cou qui
en fait l’animal unique que l’on connaît aujourd’hui.
Mais un jour, une météorite tomba sur
la terre. Elle détruisit toute la végétation
basse. Comme la girafe était herbivore, elle
ne pouvait plus manger. Le roi de la jungle lui demanda
de lui ramener de la nourriture. Il y avait un arbre
juste au-dessus du roi. La girafe sauta pour y prendre
des feuilles, mais elle se cogna. Beaucoup de feuilles,
ainsi qu’une noix de coco, tombèrent sur la tête
du roi.
La girafe eut tellement peur qu’elle courut se cacher
dans un tronc. Le roi était si et énervé
qu’il frappa et tira la girafe de toutes ses forces.
Puis le cou de l’animal sallongea de plus en plus.
Au bout d’un moment, le roi réussit à
sortir la girafe du tronc et, cette fois, elle leffraya
à cause de sa grandeur.
C’est pourquoi, aujourd’hui, les girafes ont un long
cou.
F. C. Sixième 4
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Le tigre
autrefois, le tigre (félin originaire des Indes)
n’avait pas de rayures sur le corps comme aujourd’hui
: son pelage était complètement jaune.
Mais un jour, dans un village, on entendit rugir le
tigre de loin. Les villageois prirent peur et fuirent
avec leurs enfants. Le tigre neut pas de pitié
et sauta sur la foule qui criait. C’est alors que SHANGO
(dieu de la foudre et de la pluie, grand guerrier) intervint
:
- Pourquoi, ô tigre des ténèbres
ten prends-tu à ces pauvres gens ?
- Je ne les ai pas attaqués par plaisir, mais
pour satisfaire mes exigences de faim, sire.
- Attaque donc des proies plus fortes.
- C’est la loi de la nature et pourquoi se sont-ils
mis sur mon territoire ?
- Tu les a effrayés pour les expulser de leur
propre territoire.
Un homme du village prit un arc et une flèche
de feu, il la lança sur les huttes qui brûlèrent
et encerclèrent le tigre. Il en garda de nombreuses
cicatrices.
Voilà pourquoi, aujourd’hui, le tigre a des rayures
noires sur son pelage jaune.
N. B. Sixième 4
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Les dragons
autrefois, les dragons ne crachaient pas le feu qui
les caractérise aujourd’hui. C’étaient
des animaux paisibles, semblables à des serpents.
Mais un jour, un très riche et très puissant
seigneur demanda aux dragons d’être les emblèmes
de son royaume. Ils savaient bien que le seigneur était
du côté du mal et qu’il priait le démon,
alors ils refusèrent car, eux, étaient
du côté du bien.
Le seigneur, très déçu par leur
décision, décida, malgré leur désaccord,
de les utiliser comme symbole. Quand le messager du
seigneur annonça cette nouvelle à tous
les animaux, ils ne surent quoi penser : comment des
créatures aussi gentilles que les dragons pouvaient-elles
s’associer au mal ?
Lorsque les dragons se rendirent à la fête
du bien, où ils étaient accueillis avec
respect des années précédentes,
ils ne comprirent pas pourquoi cette année-là
c’était différent. Il dirent :
- Quavez-vous tous cette année, pourquoi
nous méprisez-vous ?
- Nous ne vous acceptons pas ici, répondirent
les autres animaux.
- Mais pourquoi ? Cest la fête du bien et
nous en faisons partie.
- Plus depuis que vous êtes les associés
du mal.
À ces mots, les dragons ne purent plus parler
et se mirent à cracher du feu, car le seigneur
les avait punis de ne pas avoir accepté sa proposition
et d’être allés à la fête
du bien.
C’est pour cela que des dragons crachent du feu, aujourd’hui.
H. N. Sixième 4
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Le black, le chien qui naboyait pas
Il était une fois, il y a bien longtemps, une
vieille femme qui habitait dans une grande maison près
d’un bois. Sa méchanceté avait fait fuir
tous ses amis et tous ses enfants. C’est alors qu’elle
décida de prendre un chien, pour ne plus se sentir
seule. Elle acheta un Berger Allemand, quelle
appela Black.
Son pelage était noir, son collier blanc jaunâtre
et il avait un grain de beauté à côté
du museau. Black était un jeune chien qui n’arrêtait
pas de faire des bêtises. Il cassait les verres,
piétinait les fleurs du jardin, faisait ses besoins
sur le tapis, n’obéissait pas et ne cessait d’aboyer.
La dame essayait de le dresser, mais le chien nécoutait
pas.
Un jour, la maîtresse décida de couper
les cordes vocales de son chien et lattacha dans
sa niche. Un soir, un voleur s’introduisit dans la maison
de la vieille dame. Black, qui l’avait vu, voulut prévenir
sa maîtresse, mais aucun son sorti de sa gueule.
Et le voleur put semparer des bijoux de la femme.
Celle-ci comprit le lendemain matin son erreur, et comme
elle était dotée de pouvoirs magiques,
elle redonna sa voix au chien.
Voilà pourquoi, aujourd’hui, les chiens aboient.
M. Z. Sixième 4
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