Objectifs :
- Lecture suivie : étude du Petit Prince, de Saint-Exupéry. Outils de la langue :
- Vocabulaire : familles de mots et champs lexicaux. |
Par Caroline d’Atabekian
Préparation : après une première séance de lecture en classe du début du livre par le professeur, les élèves sont invités à lire le livre entièrement (de préférence pendant les vacances) pour la première séance. La séquence fait suite à une autre séquence sur les définitions du dictionnaire.
Voir le "contrôle de lecture" (format PDF).
- Pour la séance 2 : lire ch. VII p.31 (Gallimard-Folio) , de « Et puis voici qu’un matin. » à la fin du chapitre et relever tous les mots qu’on n’est pas capable d’expliquer, puis trouver dans le dictionnaire le sens le plus courant de ces mots .
Le travail porte notamment sur le vocabulaire des sentiments et émotions, on cherchera à définir ainsi le caractère de la rose.
- Lecture du chapitre VII par le professeur.
- La lecture est interrompue sporadiquement pour la correction du travail sur le vocabulaire. On notera le sens le plus courant des mots permettant de caractériser le petit prince et la rose (modeste, confus, tourmenté, embaumé, vanité, ombrageux, humilié, contradictoire, naïf, infliger).
- Les notions de famille de mots et de radical. Exercice : trouver quatre mots de la famille de « émouvant », et trois de « attendrir ».
- Pour la séance 3 : apprendre le vocabulaire ; relire le chapitre et relever tout ce qui nous renseigne sur le caractère de la rose. Dans un tableau, indiquez d’une part ses qualités, d’autre part ses défauts. (cf. fiche « voc »)
- Synthèse sur le caractère de la rose (correction de l’exercice) :
Qualités
|
Défauts
|
Belle |
Pas modeste |
- Oral : pendant la lecture du ch. VII par trois élèves, faire attention à tous les détails qui montrent les sentiments du petit prince pour la rose. Hypothèses à partir de la question : que ressent le petit prince pour la rose ? (noter au tableau) . cf :
- Conclusion : le petit prince est amoureux de la rose. Mais il ne s’en rend compte que maintenant qu’il en parle.
- Pour la séance 4 : Relever, jusqu’à la fin de la p.32, tous les adjectifs qualificatifs, en mettant entre parenthèse le nom qu’ils qualifient.
- Correction de l’exercice sur les adjectifs : « Je suis encore toute décoiffée » « petit prince » « que vous êtes belle ! » « elle était si émouvante » « petit déjeuner » « eau fraîche » « sa vanité un peu ombrageuse » « cette fleur est bien compliquée »
- Détermination des fonctions de ces adjectifs, première approche des expansions nominales.
- Exercices sur l’accord des adjectifs qualificatifs à partir d’extraits du Petit Prince.
1. Relevez dans ce texte six adjectifs qualificatifs avec le nom auquel ils se rapportent
J’avais ainsi appris une chose très importante : c’est que sa planète d’origine était à peine plus grande qu’une maison !
Ca ne pouvait pas m’étonner beaucoup. Je savais bien qu’en dehors des grosses planètes comme la Terre, Jupiter, Mars, Vénus, auxquelles on a donné des noms, il y en a des centaines d’autres qui sont parfois si petites qu’on a beaucoup de mal à les apercevoir au télescope. Quand un astronome découvre l’une d’elles, il lui donne pour nom un numéro. Il l’appelle par exemple : "l’astéroïde 325".
J’ai de sérieuses raisons de croire que la planète d’où venait le petit prince est l’astéroïde B 612. Cet astéroïde n’a été aperçu qu’une fois au télescope, en 1909, par un astronome turc.
2. Dans ce texte, les adjectifs sont en caractères gras. Certains d’entre eux sont mal accordés. Récrivez-les en les accordant correctement.
Le petit prince les regarda. Elles ressemblaient toutes à sa fleur.
"Qui êtes-vous ? leur demanda-t-il, stupéfaits.
- Nous sommes des roses, dirent les roses.
- Ah !" fit le petit prince. Et il se sentit très malheureux. Sa fleur lui avait raconté qu’elle était seul de son espèce dans l’univers. Et voici qu’il en était cinq mille, toutes semblable, dans un seul jardin !
"Elle serait bien vexé, se dit-il, si elle voyait ça."
3. Dans ce texte, certains adjectifs sont mal accordés. Repérez-les et récrivez-les en les accordant correctement.
Comme le petit prince s’endormait, je le pris dans mes bras, et me remis en route. J’étais émus. Il me semblait porter un trésor fragiles. Il me semblait même qu’il n’y eût rien de plus fragile sur la Terre. Je regardais, à la lumière de la lune, ce front pâles, ces yeux closes, ces mèches de cheveux tremblante, et je me disais :"Ce que je vois là n’est qu’une écorce. Le plus important est invisibles."
Comme ses lèves entrouverte ébauchaient un demi-sourire, je me dis encore : "ce qui m’émeut si fort de ce petit prince endormie, c’est sa fidélité pour une fleur, c’est l’image d’une rose qui rayonne en lui comme la flamme d’une lampe, même quand il dort."
- Pour la séance 5 : finir les exercices
- Correction des exercices de la séance 4
- Les expansions du nom : distinction entre l’adjectif et le complément du nom.
- Pour la séance 6 (évaluation) :
- Pour la séance 7 : lire le chapitre XXI
1. Quels sont les arguments que le renard donne au petit prince pour que celui-ci l’apprivoise ?
Pour que le PP l’apprivoise, le renard lui dit : "Si tu veux un ami, apprivoise-moi !" (p.69) Mais aussi : cf. disc. p.68 : ".un bruit de pas qui sera différent de tous les autres."
Voc. Apprivoiser ? =>s’habituer à quelqu’un, le différencier de tous les autres.
2. p. 72 : relevez la phrase qui exprime la relation nouvelle entre le PP et le renard.
p. 72 : "Mais j’en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde".
3. Dans le chap. 20 (p.64), le PP voit des roses dans un jardin, et on nous dit : "elles ressemblaient toutes à sa fleur !". Trouvez, p.72, la phrase qui montre que le PP a changé d’avis à ce propos.
"Vous n’êtes pas du tout semblables à ma rose !"
Fait suite à la correction des questions, ci-dessus.
- Comment expliquez-vous ce changement ?
cf. p.68 : "Il y a une fleur. je crois qu’elle m’a apprivoisé." : le petit prince se rend compte que sa fleur, même si c’est une rose comme les autres, est unique à ses yeux parce qu’elle l’a apprivoisé.
- Quelle définition de l’amitié pourrait-on en tirer ?
L’amitié est le fait d’être unique l’un aux yeux de l’autre, parce qu’on le connaît bien et qu’on a des rapports privilégiés avec lui.
Le secret du renard : "On ne voit bien qu’avec le cour. L’essentiel est invisible pour les yeux".
- Quel est le rapport entre ce secret et ce qui vient de se produire ?
Il voyait la rose avec ses yeux ("semblable aux autres") et maintenant il la voit avec son cour ("unique").
- A votre avis, que ressent le petit Prince après cette péripétie ?
Il est triste, parce qu’il comprend qu’il aimait sa rose et qu’il n’aurait pas dû partir.
- Que représentent les autres roses pour lui ? (Disc p.72) Repérez, dans ce discours, tous les mots appartenant au champ lexical de l’indifférence.
"Vous n’êtes rien Personne ne vous a apprivoisé Semblable à mille autres. vides ordinaire "
- Qu’est-ce que le contraire de l’amitié ? (est-ce qu’il ressent de l’amitié pour ces roses ?)
- Pour la séance 8 : lire le chapitre XXVI (fin du texte)
- Correction des questions. Hypothèses à partir de la question : "le petit prince meurt-il à la fin ?". Lecture expliquée.
- Repérage des connecteurs de temps dans le livre.
[Voir le détail de la séance->126].
- Pour la séance 9 :
- Correction des questions (1 : depuis 1 an 2 : non, il est parti depuis 6 ans 3. 8 jours 4. un an moins huit jours )
- Correction du tableau et synthèse (texte cadre : le narrateur, égaré dans le désert, raconte une histoire arrivée six ans auparavant ; texte encadré : l’histoire du petit prince sur Terre, qui dure un an.)
Rédaction : Comme le narrateur du petit prince, vous avez rencontré un jour un(e) ami(e) qui vous a raconté son histoire. Commencez par raconter votre rencontre (à la première personne) puis insérez dans votre texte l’histoire que cet(te) ami(e) vous a racontée (à la troisième personne).
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