Légamédia : http://eduscol.education.fr/legamedia/
et en particulier le Guide de l’internet scolaire et la FAQ qui répond à de nombreuses questions pratiques.
Egalement sur Universités numériques dans les questions juridiques : http://www.universites-numeriques.fr/fr/content/quels-sont-les-droits-de-lauteur
Les informations de ce paragraphe sont en grande partie extraites de Légamédia : http://eduscol.education.fr/legamedia/guide/droit-auteur/comment-savoir/duree-protec
Une œuvre (texte, image, musique, création logicielle, etc.) en France est protégée par le droit d’auteur, lequel est décliné en deux types de droits : le droit moral et le droit patrimonial.
La protection du droit moral est perpétuelle : elle implique de respecter la paternité de l’œuvre, donc d’identifier clairement l’auteur, et de respecter aussi l’intégrité de l’œuvre.
La protection des droits patrimoniaux (qu’on appelle souvent de façon impropre "copyright") : ceux-ci confèrent un monopole d’exploitation économique sur l’œuvre, pour une durée variable au terme de laquelle l’œuvre entre dans le domaine public.
En France, cette protection subsiste pendant 70 ans à compter du 1er janvier de l’année civile suivant :
la mort de l’auteur (L123-1 al. 2 CPI)
la mort du dernier coauteur pour les œuvres de collaboration (L123-2 al. 1 CPI)
le jour de leur publication pour les œuvres anonymes, pseudonymes et collectives.
Pour pallier le manque à gagner occasionné aux auteurs par les deux conflits mondiaux, un régime de prorogations de guerre a été instauré. La protection est ainsi prolongée de :
Enfin, la protection des œuvres d’auteurs morts pour la France bénéficie d’une prolongation supplémentaire de 30 ans (L123-10 CPI), elle est donc portée à 100 ans. Voir une liste des écrivains morts pour la France.
Il convient de se souvenir que la protection du droit moral est perpétuelle : il faut donc toujours respecter la paternité de l’œuvre, c’est-à-dire identifier clairement l’auteur, et aussi respecter aussi l’intégrité de l’œuvre.
L’auteur de la traduction doit également être pris en compte !
Il ne faut pas prendre en compte que l’auteur de l’œuvre originale (un peintre, un sculpteur). L’auteur de la photo du tableau, d’une sculpture sont également auteurs de l’œuvre que vous souhaitez reproduire !
Pensez que vous êtes autorisés à faire des photos dans certains musées sous certaines conditions (pas de flash, pas de pied) : si l’œuvre est dans le domaine public, vous pourrez utiliser librement votre photo. C’est possible au Louvre par exemple.
Il faut également prendre en compte tous les auteurs : réalisateur, créateur de la bande-son, interprètes, ...
Ne pensez pas qu’on puisse reproduire librement des photos de bâtiments qu’on a prises dans la rue : en effet, l’architecte est auteur du bâtiment ! Un bâtiment libre de droits comme la Tour Eiffel bénéficie d’un éclairage de nuit créé il y a quelques années : on ne peut ainsi reproduire librement une photo de la Tour Eiffel de nuit à cause des droits portant sur l’éclairage.
L’auteur de la musique n’est pas le seul concerné : il faut aussi penser à l’auteur des paroles, ainsi qu’aux interprètes. En règle générale, les enregistrements dont nous disposons donnent à entendre des interprètes qui ne sont pas morts depuis plus de 70 ans !!!
Utilisation d’œuvres à des fins d’enseignement et de recherche (récapitule tous les accords)
Des règles toujours valables dans ces divers accords :
Ces accords prévoient une rémunération compensatrice pour les auteurs. Pour la SACEM et la PROCIREP, la rémunération compensatrice est à hauteur de 150 000 euros par an pour chacune des deux sociétés de gestion collective. Ces accords sont renouvelables par tacite reconduction tous les 3 ans.
Reconduction du protocole d’accord sur l’utilisation des livres, de la musique imprimée, des publications périodiques et des œuvres des arts visuels à des fins d’illustration des activités d’enseignement et de recherche - accord du 8 décembre 2010 valable pour la période 2010-2011
Il s’agit d’un protocole d’accord pour la reproduction d’imprimés (livres, partitions, périodiques, arts visuels) qui encadre les usages d’œuvres protégées autres que la photocopie (qui relève elle des accords relatifs à la reproduction par reprographie) pour les besoins de l’enseignement et de la recherche. Il s’agit notamment de lectures ou représentations en classe ou lors de conférences, de la numérisation et de la mise en ligne sur les sites intranet et/ou extranet des établissements d’enseignement ou de recherche.
Toutes les explications sur Télédoc
Pour faire vite : autorisation d’enregistrer les chaînes hertziennes non payantes à des fins d’utilisation pédagogique en classe. Attention, l’enregistrement doit être temporaire, valable pour un an tout au plus)
Quelles sont les chaînes concernées ?
http://www.education.gouv.fr/cid50451/menj0901120x.html (valable pour 2009-2011)
Accord sur l’interprétation vivante d’œuvres musicales, l’utilisation d’enregistrements sonores d’œuvres musicales et l’utilisation de vidéo-musiques à des fins d’illustration des activités d’enseignement.
Voir le bulletin officiel (valable pour 2009-2011)
Vous trouverez de nombreuses adresses ici : http://lettres.ac-creteil.fr/portail/ dans l’onglet "Audio et vidéo"
Et aussi là : http://www.weblettres.net/blogs/article.php?w=Metablog&e_id=7638
Et sur Wikimédia Commons : http://commons.wikimedia.org/wiki/Accueil
Il concerne chaque personne apparaissant sur vos photos. Vous devez avoir l’autorisation écrite avant de publier une photo de quelqu’un. Attention, la loi impose une autorisation par photo ou par série de photos. Prévoyez donc une autorisation par type d’activité pédagogique.
Rappel de la circulaire : Protection du milieu scolaire - la photographie scolaire (juin 2003) : http://www.education.gouv.fr/bo/2003/24/MENE0301227C.htm
Une particulière attention doit être portée au respect des règles relatives au “droit à l’image”. Je vous rappelle, en effet, que toute personne peut s’opposer à la reproduction de son image et que toute prise de vue nécessite l’autorisation expresse de l’intéressé ou du titulaire de l’autorité parentale pour les mineurs. À ce propos, il devra être clairement précisé aux parents que l’autorisation ainsi donnée ne vaut pas engagement d’achat.
Il est rappelé également que la publication sur quelque support que ce soit et notamment la diffusion en ligne d’une photographie d’élève obéit aux mêmes règles d’autorisation préalable.
[...]
Toute mise en ligne de données personnelles relatives aux élèves (notamment de photographies) réalisée en dehors du cadre prévu par la loi du 6 janvier 1978 doit donc être proscrite.
J’appelle, en outre, tout particulièrement votre attention sur les risques que comporte la diffusion sur internet de photographies d’élèves, dès lors que ceux-ci sont identifiables, comme c’est le cas lorsque le fichier des élèves avec leurs photos est diffusé sur le site de l’établissement accessible par internet. Je vous remercie de veiller à ce que ces mises en ligne, lorsqu’elles sont souhaitées par l’établissement, soient réservées à un réseau interne, non accessible au grand public.
Voici quelques liens où vous trouverez des exemples d’autorisations à faire remplir :
Outre les autorisations de mise en ligne d’un travail d’élève et de mise en ligne d’une photo d’élève, l’enseignant doit être attentif à certains points pour protéger ses élèves. Aussi, si vous comptez mettre en ligne les production de vos élèves :
cf par exemple sur Légamédia l’autorisation d’exploitation de travaux d’élèves (avec le problème du mode de signature)
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