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BTS AM : séquence sur le thème de l’interculturalité

10 / 11 / 2011 | le GREID Lettres

Thème des Ateliers métier : l’interculturalité

Classe de 1BTSAM
Lycée Voillaume à Aulnay-sous-Bois, académie de Créteil
 
Professeur d’Économie-Gestion : Nathalie Portois
Professeur de Culture Générale et Expression : Christine Ceiner
 

I) Quelques mots de présentation

L’Atelier Métier est un espace pédagogique d’enseignement conjoint entre le professeur d’Économie-Gestion dans la matière désignée par F1 (Soutien à la Communication et aux Relations internes et externes) et le professeur de Culture Générale et Expression.
 
Dans notre proposition de travail, la perspective consiste à utiliser la littérature comme un vivier d’expériences potentielles. En effet, le texte littéraire est le déclencheur de la réflexion en vue de l’acquisition de compétences professionnelles. Loin d’instrumentaliser la littérature, le travail de l’atelier permet une meilleure réception des textes et la transposition des acquis lors des cours de Culture générale et Expression.
 

Séance 1 : (2h)

· Phase 1
Le professeur de CGE suscite une réflexion sur le thème de « l’interculturalité » en demandant ce que cela signifie pour les étudiants d’après leur cours de F1.
Il invite à la problématisation : en quoi la culture détermine un certain comportement et un rapport au monde spécifique ? En quoi l’interculturalité est un enjeu important pour l’entreprise, et pour l’assistant de manager ?
Les étudiants insistent sur la nécessité de connaître la culture d’entreprise pour s’intégrer dans celle-ci. Ils parlent de leur propre interculturalité vivante lorsqu’ils sont d’origine étrangère.
 
Le professeur donne un exemple pour recentrer la réflexion : Laurent Janniaud est cadre commercial à Wimbosman, entreprise néerlandaise de logistique internationale située à Mitry-Mory. Cette entreprise a été récemment rachetée par des néozélandais. L. Janniaud a longtemps cru que pour remporter un marché, il suffisait d’avoir les meilleurs prix et les meilleurs services. Or, s’il a pu remporter un marché en Turquie, c’est parce qu’il a été le seul à ne manifester aucun embarras alors que, la réunion terminée, le client turc lui donna l’accolade et l’embrassait sur les joues.
Il faudra donc donner au mot « culture » le sens de « civilisation » en tant que composante du mot « interculturalité ». (durée 10 minutes)
 
· Phase 2
Le professeur de CGE choisit de commencer par le Japon pour aborder l’étude de l’interculturalité. Il interroge les étudiants sur la manière dont les médias français ont relaté le comportement des Japonais lors de l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima : la dignité malgré la colère, le silence plutôt de grands éclats contre le gouvernement.
 
Il effectue une mise au point sur quelques grands éléments de l’histoire du Japon, pour éclairer la vision du monde japonaise (durée 5 minutes).
Les compétences mises en œuvre par les étudiants sont les suivantes :
- préparer le matériel pour la prise de notes
- choisir les signes et abréviations adaptés
- faire preuve d’écoute active
 
 
Le repli sur soi du Japon
Au treizième siècle : deux invasions maritimes chinoises sont coulées par la tempête. Elles sont baptisées « vents divins » c’est-à-dire « kamikaze » : le Japon se ferme à la Chine.
 
Au seizième siècle, la fermeture aux marchands chinois perdure, mais les jésuites et les commerçants portugais entrent dans le pays. Le pays est la proie de la guerre civile entre bande de Samouraïs. Les Shoguns s’imposent et l’Empereur lui-même doit de replier dans son palais à Kyoto.
Le Shogun, chef du gouvernement, chasse les Européens. Une fois par an, cependant, un navire hollandais a le droit de venir vendre ses marchandises et acheter des produits.
 
Au dix-neuvième siècle, environ en 1860, à coups de canons, les États-Unis bombardent les ports et forcent le Japon à s’ouvrir au commerce étranger. Ceux-ci soutiennent l’empereur replié dans son palais à Kyoto.
Il va reprendre le pouvoir avec leur aide et transformer Edo (en 1868) où se trouvait le Shogun en Tokyo, nouvelle capitale.
 
Au vingtième siècle, le Japon est dans le mauvais camp : allié de l’Allemagne hitlérienne depuis le début, il possède une fantastique puissance militaire, notamment maritime.
En 1945, lors de la victoire des Alliés, le Japon sera mis au ban des institutions internationales telles que l’OTAN. Son armée est réduite à un simple contingent d’auto-défense. Actuellement, il est la deuxième force économique mondiale, mais invisible et impuissant au plan de la géopolitique internationale.
Un fort sentiment de supériorité nippon vis-à-vis des chinois, et du reste du monde existe toujours.
 
 
Après cette contextualisation historique, les étudiants regardent quatre scènes du film d’A. Corneau  Stupeur et tremblements  (2002), adapté du livre d’A. Nothomb (Albin Michel, 1999).
Les professeurs de F1 et de CGE interviennent successivement pour guider l’analyse de chaque scène.
A) chapitre 6, « la trahison de Fubuki » renvoi aux p.53 à 57 du livre
B) chapitre 9, « la colère du chef et les pleurs de Fubuki » lecture de l’extrait correspondant du livre d’A. Nothomb, p.115 et p.120 à 127
C) chapitre 10, « le boycott des toilettes des femmes et les pleurs d’Amélie »p.148 et p.154
  « la démission d’Amélie »
D) chapitre 12, « l’élévation d’Amélie au rang de Japonaise » p.187
 
Ces scènes sont choisies parce qu’elles reflètent les différences culturelles entre le Japon et la France lorsqu’elles ont des conséquences sur la vie en entreprise.
 
A) Les étudiants peuvent réagir sur la perception de la manipulation : Amélie se sent trahie dans son amitié, Fubuki estime s’en tenir à l’aspect professionnel et affirme n’avoir jamais eu d’estime pour Amélie. Les sacrifices de la salariée japonaise pour accéder à son poste lui interdisent tout sentiment de solidarité envers une étrangère qui se comporte en enfant gâtée. Le professeur de F1 demande quelle est le type de structure hiérarchique dans les entreprises japonaises.
B) Pour l’enseignant de CGE, il faut brièvement s’intéresser au statut des larmes, cause de honte sans distinction de genre au Japon, signe de repentir sincère et de soulagement en Occident chrétien (chapitre 9 et 10 du DVD).
B) Le professeur de F1 doit rappeler la manière dont on préconise la gestion des conflits : au contraire d’Omoshi, chef de Fubuki, qui lui adresse de violentes remontrances en public, il convient, entre autres, de prévoir un bureau séparé pour parler du problème .
C) Le professeur de CGE rappelle l’origine étymologique du mot « boycott », rien à voir avec « Boy » comme l’avancent poétiquement les élèves. Le professeur de F1 demande de commenter les étapes de la démission d’Amélie et le rapport avec la structure pyramidale de l’entreprise japonaise.
D) Le dernier extrait montre que l’importance de valeurs comme le courage et l’humilité dans la civilisation japonaise.
 
 
A la fin du visionnage, un bilan sur les principales différences entre culture française et culture japonaise est fait. Ce bilan concerne les rapports hiérarchiques, les situations de travail collaboratif, de conflit individuel et de conflit collectif. Le dispositif est le suivant : 
 - mise en commun des observations des étudiants
- synthèse orale par le professeur de F1, à prendre en notes
 
 

Séance 2 : (2h)

Il s’agit du deuxième atelier métier F1 et CGE.
Le professeur de CGE lit un extrait du Livre I des Essais de M. de Montaigne intitulé « Des Cannibales » (1580). Il demande s’ils connaissent l’auteur. Il présente brièvement la vie de Montaigne et le contexte historique afin de mettre en relief la différence entre le jugement de l’essayiste et celui de ses contemporains découvrant les Indiens du Brésil.
Pour une lecture du texte, on demandera aux étudiants :
  Quelle opinion est tout d’abord réfutée dans la première phrase ?
  Quels sont les différents sens de « barbare » et « sauvage » dans cet essai ? Aidez-vous des notes.
  Quelle métaphore désigne les Indiens ? Dans quel but ?
  Quels termes péjoratifs désignent les Français ?
  En quoi Montaigne se distingue t-il des Français ? Est-il l’un d’entre eux ? Expliquez ce paradoxe.
 
Les Lettres persanes, lettre 30 : « Comment peut-on être Persan ? », Montesquieu (1721)
A titre de deuxième exemple, et en vue d’une confrontation, le professeur de CGE présente l’extrait. Les personnages du roman épistolaire et le contexte sont indiqués.
A l’aide de questions d’observation indiquées ci-dessous, le professeur guide une analyse du renversement des points de vue effectué par Montesquieu. Il précise les enjeux de la prise de distance critique.
Voici les questions :
  repérez dans le premier paragraphe le champ lexical du regard : qui est vu ? Par qui ? Où ? Combien de fois ? Comment ce personnage est-il considéré ?
  quelle « expérience » tente Rica dans le deuxième paragraphe ? Quelles en sont les conséquences ?
  qu’est ce que cela montre sur l’intérêt porté par les parisiens aux étrangers ?
  que signifie la dernière question « Comment peut-on être Persan ? » ?
  quel but poursuit Montesquieu par ce récit ?
  la relation aux étrangers est-elle le même dans les deux textes ?
 


A cette étape, s’amorce la transition avec les compétences de F1, telles que :
 adapter sa communication à l’interlocuteur (d’un autre niveau hiérarchique, d’un autre milieu social, d’une autre génération, d’un autre pays)
 représenter les principes, les valeurs, l’image de l’organisation
 maintenir des relations formelles et informelles
 
Tout d’abord, s’effectue la mise en commun d’expériences d’étudiants similaires à celle relatée par Rica dans Les Lettres persanes. Ils peuvent aussi avoir vécu des situations où ils ont été confrontés à la manière de penser dénoncée par Montaigne. L’enseignant de CGE demande un récit oral et interroge quelques élèves.
 
L’enseignant de F1 peut alors faire le lien avec les situations d’accueil de clients étrangers ou de négociation à l’international. Ainsi, les élèves font une rapide étude de cas de F1 en petits groupes. Le support est le DVD Nathan Technique  Douze Situations de communication  avec un questionnaire associé. Les deux professeurs supervisent, l’enseignant de F1 effectue la correction du questionnaire en fin de séance.
 
 

Séance 3 : il s’agit de la séance finale en atelier métier CGE et F1

Le professeur de CGE présente quelques aspects de la culture danoise : il s’appuie sur un reportage d’Arte dans les entreprises au Danemark, intitulé « la joie au travail » (ce mot existe tel quel en Danois), et sur le témoignage d’une élève de l’an passé qui a travaillé avec un manager danois.
Le professeur de F1 peut intervenir ici et proposer une situation d’interculturalité issue du manuel de Communication.
Les étudiants prennent des notes et élaborent en triade d’un jeu de rôle dont voici le cadre et la trame :
 
 
Le contexte managérial : entreprise multinationale d’ameublement ROLLS leader sur le marché des meubles en kit, manager S.Krejberg au style délégatif
Le contexte organisationnel : animer une réunion pour intégrer les nouveaux commerciaux français et leur faire connaître la culture d’entreprise
 
Les acteurs :
un étudiant est l’assistant de manager, un autre élève le PDG Sören Krejberg, un autre élève la DRH Nathalie Bernier, les autres étudiants formant le public des commerciaux, qui posera des questions .
 
La situation  :
Le PDG vous a expliqué le but et le cadre de cette réunion : présent à vos côtés, il attend de vous que vous preniez la parole et le fassiez intervenir, de même pour la DRH.
Vous devez avoir un discours et une attitude d’ouverture conformes aux valeurs de cette entreprise. Il s’agit d’informer et de faciliter l’intégration de ces nouveaux commerciaux français.
 
Le jeu de rôle se fait par groupes devant la classe, puis à la fin de chaque prestation, les étudiants évaluent. Ceux qui doivent passer attendent dans la salle voisine :
 
 
 Analyse des aspects de la communication
 verbale
 
  syntaxe soignée
  registre de langue adapté
  tutoiement ou vouvoiement
  débit : rapide, posé, lent
  articulation : claire, à améliorer, inaudible
 
 Contenu
  prise en compte de la culture d’entreprise
  pertinence des informations et propositions
  formules de salutation et de bienvenue
  invitation à poser des questions à la fin
  climat relationnel instauré
 
 Communication para-verbale
  sourire
  gestes d’ouverture
  regard vers l’assistance
  attitude corporelle
 
Orientations du référentiel de CGE
 
 
- organisation hiérarchique de la phrase
- registre de langue et contexte d’échange
- dénotation, connotation
- les marques d’accord (groupe nominal, verbal)
- maîtrise du système d’énonciation
 
 
 
- prendre en compte l’univers de référence
- s’exprimer entre pairs
- précision lexicale
- relance avec modalisations (question directe)
- marques lexicales de l’acceptation de l’interlocuteur
 
 
Les deux enseignants font conjointement le bilan afin de déterminer si les objectifs ont été atteints.
 

Séance 4 : (2h)

Il s’agit du cours de Culture Générale et Expression.
La technique du compte-rendu, selon les principes de rédaction communs en langues et en F1, est un pré-requis pour cette séance de CGE. Elle consiste en une présentation rapide de l’œuvre, puis en un résumé de l’intrigue. Enfin, une conclusion apporte un avis argumenté sur le film.
 
Le professeur présente l’objectif du cours : une évaluation formative. Les étudiants regardent intégralement le film Stupeurs et tremblement  d’Alain Corneau.
Ils prennent des notes simultanément. A l’issue de la séance, les écrits sont relevés.
 
L’objectif est de tester leur capacité à transposer des compétences :
 rendre compte de la signification globale d’un message
 restructurer un message à partir d’éléments donnés
 justifier son point de vue
 établir un bilan critique
 
 
 

Pistes possibles pour d’autres séances

Séance : l’atelier métier CGE et F1 pourrait se dérouler à partir des propositions suivantes :
 
les élèves se regroupent en binômes pour lire l’article de la linguiste
C. Collaborationniste« Les Cultures de la conversation » www.scienceshumaines.com , rubrique « Le Langage », hors-série n°27 décembre 1999/janvier 2000
 
 
 
Questionnaire  :
Première partie p 1 à 4, intertitre « à chacun son tour de parole »,
1- P.1 : les règles de conversation sont-elles les mêmes partout ?
Pourquoi est-ce important de connaître ces règles dans le contexte de la mondialisation ?
2-P.2 : le fait de regarder quelqu’un dans les yeux est-il toujours signe de franchise ?
Dans quelle société, cela est perçu comme agressif ?
3- P2 : qu’est ce que cherche à dénoncer l’auteure en citant des manuels de vente ? En quoi peut-on dire que ces manuels reproduisent l’illusion dénoncée par Montaigne dans Les Essais ?
 
Deuxième partie p. 4 à 8 intertitre « simple comme bonjour »
4- Quelles questions doit-on se poser lorsque l’on ne connaît pas les rites de salutation d’un pays ou d’une personne étrangère ?
5- P.5 : reformuler l’anecdote de la jeune femme originaire du Ghana, arrivée en Suisse, lorsqu’elle a posé la question rituelle de salutation dans son pays.
Qu’est-ce que cela montre sur ces questions rituelles ?
6- En quoi l’assistant de manager doit-il informé et vigilant par rapport aux rites de salutation et de conversation propres aux pays des clients et collaborateurs ?
 
Le professeur de F1 fait le lien avec une situation de négociation à l’international.
 
Séance :
Pour cette séance CGE, l’objectif est le thème de BTS 2011-12 « Le Rire »
La problématique est la suivante : la satire est-elle un moyen efficace de critiquer le pouvoir ?
Le lien entre les séances précédentes et celle-ci consiste en l’analyse d’une situation d’accueil avec une confrontation de culture, celle de Candide et celle du pays d’Eldorado. Par ailleurs, il permet d’ancrer les acquis sur les rites et les coutumes, lesquels relèvent du cours de F1.
 
Support : Candide ou l’optimisme de Voltaire (1759)
 pp.98 à 99 dans la collection Classiques Hachette, 1991, l’extrait délimité est le suivant :
« Vingt belles filles de la garde […] les pria poliment à souper. »
Le professeur interroge les étudiants sur l’auteur, l’œuvre, et la philosophie des Lumières.
Il présente plus précisément les personnages et la situation de l’extrait. Il lit le texte ou demande à un étudiant de le lire. Puis, il pose les questions suivantes oralement :
 
  comment sont accueillis les visiteurs, et par qui ?
  combien de personnes participent à l’accueil ? Pourquoi le nombre est important ?
  préciser quelles questions se pose Cacambo sur les rites de salutation du roi.
  ce passage est-il amusant ? Si oui, pourquoi ?
  quelle est, finalement, la manière appropriée de saluer le roi ? En quoi peut-elle surprendre ?
  quel est le système de gouvernement en France à l’époque de Voltaire ? Quelle serait l’intention de l’auteur à travers le récit de l’accueil ?
  la satire est-elle un moyen efficace de critique ?
 
L’enseignant propose un bilan de l’analyse que les élèves prennent en notes.
On peut ensuite confronter l’extrait avec la lettre 37« Le roi de France est vieux... » in Les Lettres persanes de Montesquieu (1721) parce que le thème est similaire.
 
 

Bibliographie 

Hokusai, les estampes qui ont inspiré Van Gogh et Monet peuvent prolonger une étude de l’interculturalité avec le Japon. Son œuvre emblématique est La Grande Vague.
De même, un prolongement en CGE est possible sur le thème de l’interculturalité avec Haruki Murakami. Son roman intitulé Kafka sur le rivage (Belfond éditeur) est mystérieux et poétique : il revisite le mythe d’œdipe à la mode japonaise.
 
 Invictus , film réalisé par Clint Eastwood (2009) présente l’intérêt d’associer deux problématiques :
  comment Nelson Mandela entre en relation pacifiquement avec les Afrikaners alors même qu’il a été le prisonnier du gouvernement lors de l’Apartheid et qu’il est en bute à l’incompréhension de ses proches.
  comment le sport de « blancs » qu’est le rugby est utilisé comme ciment de l’unité de la nation sud-africaine. (Le football est le sport emblématique de la communauté noire, et le rugby celui de la communauté blanche). Le film n’est, malheureusement, pas libre de droits pour une projection en classe.
 
Directeur de publication :
A. David
Secrétaire de rédaction :
C. Dunoyer

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