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Langues et culture de l'Antiquité

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Les études littéraires aujourd’hui : lettres, arts, langues, communication, sciences humaines…

14 / 02 / 2016 | le GREID Lettres

Du lycée jusqu’au bac et après le bac : ressources pour les études littéraires aujourd’hui

 
Les documents qui suivent exposent les contenus très variés et les possibilités très ouvertes des études littéraires aujourd’hui, de la classe de Seconde aux étude supérieures longues ou professionnalisantes, des enseignements d’exploration à l’École Normale Supérieure ou aux écoles d’art, de sciences politiques, de journalisme, de commerce et de communication, en passant par les DUT, BTS et les licences.
 
Afin de préciser encore vos informations, elles vous proposent en outre un ensemble de liens vers des sites institutionnels et des établissements.
 
 
— Brochure
 

Études littéraires plaquette




La filière littéraire au lycée

Les études littéraires sont ouvertes à tous. Elles apportent aux élèves des compétences pour des métiers incroyablement divers, que ce soit par leur nombre, leurs orientations ou les domaines d’activités concernés. Elles offrent ainsi des débouchés bien plus vastes qu’on ne le pense. Elles sont surtout en lien étroit avec le monde contemporain et elles s’inscrivent pleinement dans ses évolutions.

Toutes les filières au lycée comportent des enseignements littéraires, que la série L permet d’approfondir. Celle-ci conjugue en effet l’enseignement de connaissances étendues et l’acquisition de capacités d’analyse rigoureuses. Elle développe ainsi la curiosité intellectuelle et la sensibilité de chacun tout en dispensant une solide culture générale.


Un glossaire apporte des précisions sur les termes ou expressions suivis d’un astérisque dans le développement qui suit.

  1. La seconde : une année de découverte

Si elle poursuit ce qui est enseigné au collège, l’année de seconde est placée sous le signe de la nouveauté et de la découverte.

  • Le cours de français permet de découvrir des textes littéraires variés et plus difficiles qu’au collège ; il cherche à en approfondir l’analyse et l’interprétation.


L’année de seconde permet également de découvrir les différentes possibilités qui s’offrent aux élèves pour construire leurs choix d’orientation.

  • Pour cela, ils choisissent, en accord avec les familles, deux enseignements d’exploration :
  • un premier à orientation économique : « sciences économiques et sociales » (SES) ou « principes et fondements de l’économie et de la gestion » (PFEG)
  • un second à choisir parmi une vaste liste en fonction de ce que chaque établissement propose.

. Il est important de noter que tout élève peut demander à poursuivre en première littéraire, quel que soit les enseignements d’exploration suivis en seconde.

  • Certains d’entre eux permettent néanmoins davantage de mesurer l’intérêt pour la filière. C’est particulièrement le cas des enseignements « littérature et société  » ; « arts visuels  » ; « création et activités artistiques » ; « informatique et création numérique » (1h30 par semaine), « langues et cultures de l’Antiquité  » (grec ou latin), ou « langue vivante 3 étrangère ou régionale  » (3h par semaine).
  • Les élèves peuvent enrichir leur formation grâce au choix d’une ou plusieurs options facultatives* : poursuite de l’étude d’une langue ancienne (grec ou latin) ; étude d’une troisième langue vivante ; option(s) facultative(s) artistique(s) (théâtre, cinéma, musique, arts plastiques, danse).


  1. La première et la terminale L : un cycle pour chercher et trouver sa voie

2.1. Les classes de première et terminale forment un cycle de spécialisation qui poursuit un double-objectif :

  • l’obtention du diplôme du baccalauréat littéraire indispensable à la poursuite d’études supérieures.
  • la construction d’un projet d’orientation dans le supérieur afin de préparer un métier et donc l’entrée dans la vie active.


2.2. La série L définit quatre grands profils, en fonction des spécialités choisies :

  • lettres-langues, avec deux ou trois langues vivantes
  • lettres classiques avec une ou deux langues anciennes (latin et / ou grec)
  • lettres-arts 
  • lettres-mathématiques


2.3. La filière littéraire comprend :

  • Un tronc commun aux trois séries générales (L/ES /S). Il est destiné à délivrer une culture générale fondamentale.
     
  • Des enseignements obligatoires spécifiques à la filière L :
    • deux heures de français en plus pour étudier un programme de littérature* propre à la série. Ce cours vient enrichir et diversifier les approches des œuvres et des problématiques littéraires. Il développe par ailleurs l’initiation aux divers langages et formes artistiques. Cet enseignement s’inscrit dans la préparation des épreuves anticipées de français (E.A.F*), souvent appelées « bac de français ».
    • deux heures de littérature en langue étrangère* (LELE) qui permet de donner accès en langue originale à des textes littéraires majeurs.
    • deux heures d’enseignement scientifique*. Il est spécifiquement pensé pour les élèves de la série. Il leur permet d’acquérir des connaissances essentielles en sciences et vie de la terre ainsi qu’en physique-chimie. Les connaissances scientifiques font en effet partie intégrante de la culture générale.

Important : le français-littérature et les sciences sont évalués de manière anticipée (E.A.F*) à la fin de l’année de première (évaluation écrite et orale en français ; évaluation écrite en sciences). Les résultats sont comptabilisés pour le baccalauréat.

  • Une « spécialité* » que les élèves choisissent en fonction de leurs goûts et intérêts parmi les suivantes :
    • un approfondissement d’une de leurs langues vivantes. Il s’agit d’un enseignement dit « de complément » d’une des langues vivantes déjà suivie en LV1 ou LV2.
    • langues et cultures de l’Antiquité.
    • arts : au choix, arts plastiques, cinéma-audiovisuel, théâtre, danse, arts du cirque.
    • mathématiques*

Comme pour les enseignements d’exploration en seconde ou encore les options, l’offre varie d’un établissement à un autre.


2.4. En classe de terminale, la filière L se caractérise aussi par

  • trois ou quatre heures en plus de philosophie qui ouvrent de nouveaux champs de réflexion.
  • deux heures de littérature*. Le cours consiste en l’étude de deux œuvres littéraires qui relèvent d’un programme national et dont l’une est mise en relation avec l’étude de l’image (fixe ou animée).
  • la possibilité dans certains lycées de choisir l’option « droit et grands enjeux du monde contemporain  ».
  • la poursuite de la littérature en langue étrangère et la spécialité débutée en première.
  • chaque élève peut également affirmer son profil grâce à des options facultatives.


Par la diversité des possibilités et des choix qu’elle offre, la filière littéraire propose des contenus disciplinaires et culturels aussi riches que divers. Elle stimule la réflexion et la nourrit de connaissances solides. Elle dote enfin chaque élève de capacités d’analyse rigoureuses et développe l’esprit critique.

Elle assure ainsi une meilleure insertion dans l’enseignement supérieur en fonction des profils de chacun. Les études littéraires permettront ensuite de déterminer et singulariser les parcours individuels.

La formation littéraire permet en effet d’ouvrir sur des débouchés nombreux et variés. Grâce à l’étendue des compétences acquises, les élèves qui ont suivi un cursus littéraire sont aujourd’hui recherchés et prisés dans de très nombreux secteurs d’activités professionnelles.



GLOSSAIRE

coefficients des épreuves du bac l :
Ils sont répertoriés à l’adresse suivante

http://eduscol.education.fr/pid23233-cid58534/serie-l-a-partir-de-2013.html

enseignement d’exploration (en seconde) :
Les élèves, en accord avec les familles, choisissent obligatoirement deux enseignements d’exploration destinés à leur faire découvrir des champs et des objets d’étude nouveaux ainsi que des méthodes propres à certains domaines de compétences et d’activités. Le premier est obligatoirement de nature économique (« sciences économiques et sociales » ou « pratiques et fondements de l’économie et de la gestion »). Le choix du second est libre mais reste relativement conditionné par l’offre que propose chaque établissement.
La liste de tous les enseignements d’exploration possibles est disponible sur le site de l’ONISEP (lien en bas de page).

enseignement de spécialité (en première et terminale)
Chaque élève de première et terminale L doit choisir une spécialité qui déterminera le profil du bac L qu’il prépare. On distingue quatre grands types de spécialités :
. lettres classiques (avec latin et / ou grec)
. langues (avec étude approfondie d’une des langues vivantes, le plus souvent la LV1)
. arts (avec étude théorique et pratique d’un art : théâtre, cinéma, musique, arts plastiques…)
. mathématiques
Cette spécialité est évaluée en terminale. Son coefficient varie selon le choix effectué mais est toujours de 4 minimum.
Pour connaître les spécialités proposées dans chaque établissement, consulter les sites internet des lycées.

épreuve anticipée de français (E.A.F.) :
Il s’agit du « bac de français » qui se prépare dès la seconde et tout au long de l’année de première, quelle que soit la série. Il consiste en :
. une épreuve écrite de 4 heures de coefficient 3 en L. Elle porte sur l’une des parties du programme qui en comprend 6 (appelées « objets d’études ») pour la série littéraire.
. un oral de 50 minutes (30 minutes de préparation, 20 minutes de passage) de coefficient 2. L’oral porte tout d’abord sur un texte étudié en classe pendant l’année (les candidats de série L en présentent environ 25) puis sur l’ensemble du travail réalisé dans une séquence de cours (les élèves de L travaillent généralement 8 à 10 séquences différentes dans l’année).

littérature (en classe de première) :
Il s’agit de deux heures spécifiques à la série littéraire. Elles viennent compléter ce qui est travaillé en cours de français mais portent sur un programme propre à cette filière.
À noter  : les élèves de L ont donc 4 heures de français + 2 heures de littérature. A cela s’ajoute dans beaucoup d’établissements une heure d’ « accompagnement personnalisé » plus spécifiquement en lien avec la préparation de l’E.A.F., notamment l’acquisition des compétences méthodologiques ou encore le travail de l’expression et de la communication.

littérature (en classe de terminale) :
Les élèves de série S ou ES n’étudient plus le français et la littérature en terminale puisque les épreuves sont passées en fin de 1 et que tous découvrent la philosophie.
Seuls les élèves de terminale L poursuivent l’approfondissement de la réflexion sur des problématiques spécifiquement littéraires. Il s’agit d’un cours de deux heures par semaine qui donne lieu au baccalauréat à une épreuve écrite de deux heures et de coefficient 4.
À noter  : au total, les épreuves de français-littérature représentent, cumulées, le plus gros coefficient de la série L : 5 en première (3 pour l’écrit + 2 pour l’oral) et 4 en terminale, soit un total de 9.

littérature en langue étrangère :
Il s’agit d’un enseignement propre à la série L, d’une durée de deux heures par semaine.
Les élèves s’initient à la lecture et à l’étude d’œuvres littéraires (œuvre intégrale ou extraits d’œuvres variées) en langue originale.
La plupart du temps, les élèves étudient des œuvres qui appartiennent au patrimoine culturel de la LV1 qu’ils ont choisie.
À noter  : cet enseignement n’est pas proposé pour des langues vivantes dont l’étude est considérée comme plus « rare ».

options facultatives :
Au cours de leur scolarité, les élèves peuvent choisir de compléter leur formation par des options facultatives, qui recouvrent souvent des domaines linguistiques (langues anciennes, LV3, langues régionales) ou artistiques. L’offre de formation dépend de chaque établissement et est consultable sur les sites internet des différents lycées.
Au baccalauréat, les élèves peuvent s’inscrire pour 2 options facultatives, y compris pour des disciplines qu’ils n’ont pas étudiées dans le cadre d’un enseignement spécifique en première et terminale. Ils doivent alors préparer l’épreuve de manière autonome. Ils choisissent les options qu’ils souhaitent présenter lors de l’inscription au baccalauréat. Celle-ci se fait dans chaque établissement au cours du mois de décembre de l’année de terminale.
Les options sont évaluées en terminale par des oraux qui ont lieu au mois de mai. Ces sont des options « valorisantes » pour les candidats. Seuls les points supérieurs à 10/20 sur comptabilisés et sont multipliés par un coefficient 2 (3 pour le latin et le grec).

mathématiques :
Les élèves de L n’ont plus d’enseignement obligatoire en mathématiques. Ils peuvent néanmoins les choisir comme « enseignement de spécialité ». Ils suivent alors un programme qui correspond pour l’essentiel à celui enseigné dans la série ES. Cela peut notamment s’avérer précieux pour les élèves qui pensent se diriger vers des études supérieures où ils auront besoin d’outils statistiques (sociologie, psychologie…) ou des métiers dont la formation comprend des enseignement qui intègrent des outils mathématiques (professeurs des écoles, métiers des sciences et techniques des activités physiques et sportives, infirmiers…).

sciences :
La culture scientifique fait partie de la culture générale. C’est pourquoi, les élèves de L, comme les élèves de ES, suivent un enseignement de « sciences » destiné à leur donner les fondements d’une culture scientifique. Il comprend une heure par semaine de sciences et vie de la Terre et une autre heure de physique-chimie. Au baccalauréat, l’évaluation regroupe ces deux disciplines et se fait par le biais d’une épreuve écrite d’une heure et demie de coefficient 2.
Les élèves doivent faire preuve des mêmes compétences d’analyse, de construction de la réflexion, d’argumentation critique et d’expression que celles travaillées par ailleurs en français ou en histoire-géographie.

 

POUR PLUS DE RENSEIGNEMENTS 

1. sur la seconde et l’orientation (et notamment les enseignements d’exploration) :
www.onisep.fr/content/.../file/Apres_3e_Rentree_2015__IDF.pdf

2. sur la première L :
http://www.onisep.fr/Ressources/Univers-Formation/Formations/Lycees/Classe-de-1re-L-serie-litteraire

3. sur le bac L :
http://www.onisep.fr/Ressources/Univers-Formation/Formations/Lycees/Bac-general-L-serie-litteraire

Les lettres au lycée



Les études littéraires après le bac

Au cours de l’année de terminale, le lycéen définit son cursus dans l’enseignement supérieur, en fonction de ses intérêts et de ses résultats. Il optera ainsi pour des études longues, ou plus courtes et professionnalisantes. Si l’inscription à l’université est de droit pour tout bachelier, il existe un grand nombre de filières sélectives comme les CPGE, les BTS, les DUT ou les écoles spécialisées qui recrutent sur dossiers ou concours.

1. À l’Université : des licences et doubles-licences variées.

Elles constituent le premier cycle des études universitaires et peuvent être suivies d’un master recherche ou d’un master professionnel. De nombreuses licences et doubles licences liées à trois des quatre grands domaines de formation universitaire (arts, lettres, langues/sciences humaines et sociales/droit, économie, gestion) sont rattachées à l’enseignement des lettres :

  • Les licences du domaine « arts, lettres, langues » proposent un vaste choix de mentions : lettres, littératures et civilisations étrangères et régionales (LLCE), arts plastiques, arts et archéologie, arts du spectacle, cinéma audiovisuel, musique et musicologie, médiation culturelle, langues, langues étrangères appliquées (LEA), Humanités.


  • Dans le champ des « sciences humaines et sociales », le choix de formations est également très riche : philosophie, histoire, histoire de l’art et archéologie, géographie et aménagement, sociologie, psychologie, anthropologie, ethnologie, sciences de l’éducation, sciences sociales, administration économique et sociale, information et communication.


  • C’est moins connu mais le bac L donne également accès à certaines licences du domaine « droit, économie, gestion » : droit, droit français/droit étranger, sciences politiques, sciences sanitaires et sociales (pour ensuite entrer en école d’infirmière ou de travailleur social).
  • Les doubles licences se développent de plus en plus à l’université, proposant des parcours spécifiques, qui entrecroisent deux disciplines. Ces parcours sont très prisés par les étudiants, qui choisissent d’associer philosophie et science politique, histoire et science politique, philosophie et droit, histoire et droit, histoire et géographie, histoire et histoire de l’art/archéologie, histoire et langues, histoire et lettres, histoire et philosophie, ou encore cinéma et gestion.


Liens utiles :
http://www.onisep.fr/Choisir-mes-etudes/Apres-le-bac/Organisation-des-etudes-superieures/Les-licences/L-organisation-des-licences

Dans l’académie :
Les licences et doubles licences à l’UPEC
http://www.u-pec.fr/etudiant/catalogue-des-formations/nos-formations-par-domaine-catalogue-2015-2016—645955.kjsp?RH=ETU_FORM
Les licences à Paris-Est Marne-la-Vallée :
http://www.u-pem.fr/formations/loffre-de-formations/licences-generales/
Les licences à Paris 8 Vincennes-Saint-Denis :
http://www.univ-paris8.fr/Licences-2015-2016
Les licences à Paris 13 :
https://www.univ-paris13.fr/


Les lettres - Université


2. Les classes préparatoires aux grandes écoles (C.P.G.E.) : une formation pluridisciplinaire de haut niveau

Classes d’enseignement supérieur situées dans les lycées, les « prépas » littéraires permettent d’accéder à de nombreuses écoles dans des domaines très variés.

Les C.P.G.E. littéraires sont un prolongement naturel de la filière L mais accueillent des bacheliers de toutes les séries générales. La formation, dispensée en deux ans (hypokhâgne et khâgne) dans des lycées, est exigeante et axée sur l’approfondissement des connaissances, la formation d’une culture et l’acquisition de méthodes de travail ; l’effectif limité (entre 30 et 40 élèves environ dans les classes de l’Académie de Créteil) favorise le suivi des élèves. L’enseignement est pluridisciplinaire ; la spécialisation se fait progressivement, en lettres (modernes ou classiques), arts (théâtre, musique, cinéma), histoire et géographie, philosophie, langues vivantes ou sciences sociales.
Durant leurs années d’hypokhâgne et de khâgne, les élèves valident, dans la mention correspondant à leur spécialisation, la première puis la deuxième année de licence à l’université, qu’ils peuvent ensuite rejoindre en L3 : les C.P.G.E. ne sont pas un détour mais un itinéraire parallèle à l’université.
Les khâgneux préparent les concours des Écoles Normales Supérieures (ENS) qui forment aux métiers de l’enseignement secondaire ou supérieur et de la recherche, aux métiers de la haute fonction publique (par la préparation du concours de l’ENA) et aux métiers de l’entreprise et de la communication : la formation très reconnue de ces Écoles, ouverte sur l’international, offre des débouchés variés.
Le concours d’entrée aux ENS permet aussi d’accéder à bac + 2 aux écoles réunies au sein de la Banque d’épreuves Littéraires (BEL) : Instituts d’Études Politiques (IEP : SciencesPo) d’Aix, Lille et Lyon, écoles de journalisme et de communication (dont le Celsa), d’interprétariat, École spéciale militaire de Saint-Cyr, etc. ; de nombreuses écoles de commerce (HEC, ESSEC, ESC…) réservent une voie d’accès spécifique aux candidats littéraires, notamment issus de C.P.G.E. L’offre de formation à l’issue des C.P.G.E. littéraires est ainsi diverse et comprend des débouchés autrefois réservés aux bacheliers S ou ES. Certaines classes préparent au concours de l’École Nationale des Chartes, qui forme aux métiers d’archiviste et de conservateur de musée ou de bibliothèque. Comme les élèves des ENS, les élèves chartistes ont un statut de fonctionnaire et sont rémunérés.
Sept lycées de l’académie de Créteil accueillent des C.P.G.E. littéraires et le coût de la scolarité dans ces établissements publics est le même que celui d’une licence à l’université. La « prépa » n’est donc jamais inaccessible ni géographiquement ni par le niveau : un élève sérieux et motivé, même s’il ne se sent pas encore sûr de lui, y trouvera aussi bien sa place qu’un excellent élève attiré par le haut niveau de qualification. La sélection des candidatures se fait sur dossier. Des portes ouvertes, organisées entre janvier et mars, permettent de découvrir les spécificités de chaque classe préparatoire.


Classes préparatoires littéraires de l’académie de Créteil  :

https://lmbmissioncommunication.wordpress.com/2014/12/15/cpge-litteraires/

Débouchés offerts à partir de la Banque d’épreuves littéraires, Bulletin officiel n°42 du 12 novembre 2015 : http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/pid20536/bulletin-officiel.html?cid_bo=94847&cbo=1
école normale supérieure de la rue d’Ulm : http://www.ens.fr/
école normale supérieure de Lyon : http://www.ens-lyon.eu/ecole-normale-superieure-de-lyon-accueil-77247.kjsp
Publications de l’Onisep
Références du numéro d’octobre 2015 consacré aux classes préparatoires : http://librairie.onisep.fr/Collections/Grand-public/Dossiers/Classes-prepa
Dossier accessible sur le site : http://www.onisep.fr/Choisir-mes-etudes/Apres-le-bac/Organisation-des-etudes-superieures/CPGE-FILIERES/Les-prepas-litteraires

Les lettres - Prépas


3. De nombreuses écoles spécialisées.

De très nombreuses écoles, publiques ou privées, recrutent sur test ou sur concours les bacheliers ou les diplômés de l’enseignement supérieur qui souhaitent recevoir une formation plus professionnalisante. Le recrutement peut se faire juste après le bac ou bien à bac+1, 2 ou 3 et le cursus s’étend sur plusieurs années avant l’obtention d’un diplôme spécifique.
Ces écoles recrutent différents types de bacheliers : avec un bac L on peut aussi bien intégrer une école pour devenir journaliste, que manager, webdesigner, artiste ou infirmier.

  • Les IEP : À côté de SciencesPo Paris, il existe 9 autres Instituts d’études politiques (Lyon, Lille, Aix, Strasbourg, etc.). Les domaines de formation sont divers : communication, relations internationales, économie-gestion, avec des spécialités en fonction des campus. Les IEP recrutent sur concours au cours de l’année de terminale pour une entrée en 1re année d’école. Pour 7 des 10 IEP, le concours est commun. Pour certains IEP, il est possible d’entrer plus tard, en 2 voire 3 année sur concours ou bien de candidater en 4e année pour faire un master.

Liens utiles :
http://www.sciencespo-concourscommuns.fr/-concours-commun-1re-annee-


  • Les écoles de journalisme et de communication  : leur formation permet de travailler dans la presse écrite, les métiers du livre, internet, la publicité, la communication événementielle, être attaché de presse, chargé de relations publiques.
  • Les écoles de communication privées sont très nombreuses et onéreuses. Elles recrutent souvent après le bac comme l’EFAP qui forme notamment des attachés de presse.
  • Les écoles privées reconnues (CFJ, ESJ, EJT, Sciences Po Paris) recrutent majoritairement à bac+3 pour la préparation d’un diplôme de niveau bac+5.
  • Les écoles publiques rattachées à l’université (CELSA, CUEJ, EJCAM) recrutent de bac+3 à bac+5 et délivrent un master.

Liens utiles :
http://www.onisep.fr/Choisir-mes-etudes/Apres-le-bac/Principaux-domaines-d-etudes/Les-ecoles-de-journalisme
http://www.cfjparis.com/
http://esj-lille.fr/
http://www.celsa.fr/


  • Les écoles de gestion et de commerce pour se spécialiser dans le marketing, le management, la vente, la communication. Les écoles de gestion et commerce (EGC) ainsi que des écoles supérieures de commerce (ESC) recrutent sur concours. Les écoles de commerce recrutent de plus en plus de profils littéraires, appréciés pour leur maîtrise de l’expression orale et écrite, leur esprit critique et leur culture générale.

Liens utiles :
http://www.onisep.fr/Choisir-mes-etudes/Apres-le-bac/Principaux-domaines-d-etudes/Les-ecoles-de-commerce


  • Les écoles d’art recrutent des étudiants qui envisagent de travailler dans les domaines de la pratique artistique, du design, de la communication, de la publicité, de la mode.
  • Les écoles supérieures d’art : on y entre le plus souvent après une année de classe préparatoire artistique. Les écoles nationales comme les Arts-Déco, les Beaux-Arts par exemple sont hautement sélectives et offrent une formation d’excellence dans le domaine de la pratique artistique. Le diplôme est obtenu à bac+5. Les écoles régionales délivrent des diplômes nationaux (DNA à bac+3, DNSEP à bac+5).
  • Les écoles supérieures d’arts appliqués publiques (Duperré, Estienne, Boulle) sont également très sélectives, elles offrent une formation artistique et technique exigeante validée par un diplôme (bac+2 et bac+5). Les bacheliers littéraires doivent en général passer par une année de mise à niveau (MANAA) avant de présenter le concours.
  • Un grand nombre d’écoles privées existent également.

Liens utiles :
http://www.onisep.fr/Choisir-mes-etudes/Apres-le-bac/Principaux-domaines-d-etudes/Les-ecoles-d-art
http://www.beauxartsparis.com/fr/
http://www.ensad.fr/


  • Les écoles de cinéma sont également nombreuses et préparent aux métiers de l’audiovisuel (formation artistique et/ou technique : réalisation, scénario, image, montage, son).
  • Les écoles nationales supérieures : elles sont extrêmement sélectives et offrent une formation exigeante de 3 ou 4 ans, dans les métiers de la réalisation, de l’écriture du scénario, de la lumière, du son. L’ENSMIS (La Fémis) recrute en grande partie d’anciens bacheliers littéraires et l’ENS-Louis Lumière, dont la formation est plus technique, s’ouvre de plus en plus aux littéraires.
  • Certaines écoles publiques offrent une formation liée aux nouvelles technologies (cinéma d’animation, jeu vidéo, design numérique) comme l’école des Gobelins.
  • Les écoles privées sont nombreuses (ESRA, 3IS, ESEC, etc.). Elles recrutent le plus souvent après le bac.
  • Avec un bac littéraire obtenu en France, on peut présenter le concours de l’INSAS, école de cinéma belge qui dispense une formation en réalisation, image, montage et son.


Liens utiles :
http://www.onisep.fr/Choisir-mes-etudes/Apres-le-bac/Principaux-domaines-d-etudes/Ecoles-d-audiovisuel-focus-sur-les-formations



Dans l’académie :
Site de l’ENS Louis Lumière à Saint-Denis :
http://www.ens-louis-lumiere.fr/
Site de l’INA-Sup à Bry-sur-Marne :
http://www.ina-expert.com/enseignement-superieur
Le site de l’EICAR à Saint-Denis :
www.eicar.fr
Site de l’Ecole de la Cité (Luc Besson) à Saint-Denis :
www.ecoledelacite.com



  • Pour le théâtre, les écoles nationales d’art dramatique recrutent sur audition ou concours. Le Conservatoire national supérieur d’art dramatique, l’Ecole du Théâtre National de Strasbourg recrutent après le bac des candidats qui ont au moins un an de pratique théâtrale. L’Ensatt de Lyon recrute à bac+2.

Les écoles publiques offrent une formation en 2 ou 3 ans (école du TNB, ESAD, etc.)
Un très grand nombre d’écoles privées existent également, aux formations variées.


  • Pour la musique et la danse, le choix existe entre les conservatoires nationaux et régionaux d’un côté, pouvant délivrer un diplôme professionnel (DNSP), et les écoles privées de l’autre.

Liens utiles :
http://www.onisep.fr/Choisir-mes-etudes/Apres-le-bac/Principaux-domaines-d-etudes/Les-ecoles-d-art/Les-conservatoires


  • Dans le secteur sanitaire et social, le bac donne également accès aux instituts de formation en soins infirmiers (IFSI), il permet de préparer des diplômes d’infirmier, d’aide soignant, de puériculture. Là encore, les littéraires sont les bienvenus.

Liens utiles :
http://www.onisep.fr/Ressources/Univers-Formation/Formations/Post-bac/Diplome-d-Etat-d-infirmier

Dans l’académie :
Site de l’IFSI Henri Mondor :
http://www.ifsi-ifas.com/ifsi-idf-aphp-creteil-henri-mondor-ch.php


Les lettres - Écoles spécialisées


4. Les DUT et BTS : une filière sélective et professionnalisante

Ces diplômes, préparés dans les universités ou les lycées, ont vocation à permettre une insertion professionnelle rapide.

Les Diplômes universitaires technologiques (DUT) et les Brevets de technicien supérieur (BTS) sont des diplômes préparés en deux ans, à l’université pour le premier, dans des lycées pour le second. Il s’agit de filières sélectives : le recrutement des candidats se fait sur dossier. Ces diplômes ont une vocation professionnalisante mais permettent la poursuite d’études en licence ou dans de grandes écoles : HEC, l’ESSEC, les ESC, etc. recrutent à bac + 2 sur des concours spécifiques ; l’École nationale supérieure de la photographie, l’École nationale supérieure Louis-Lumière, les Gobelins recrutent aussi, de très bons étudiants, après un BTS ou un IUT et certaines écoles proposent un bachelor tourisme, audiovisuel ou photographie.
Les formations les plus adaptées après un bac L sont les BTS tourisme, photographie, communication, notariat, assurance mais aussi multimédia, audiovisuel, commerce international, ainsi que les DUT de l’information et de la communication ou des carrières juridiques et sociales qui conduisent aux métiers des services à la personne, de l’animation culturelle, etc. Une année de MANAA permet en outre de préparer un BTS relevant du design.
La formation comprend des stages. Certains BTS peuvent se préparer en apprentissage, c’est-à-dire d’une manière qui permet de découvrir encore plus rapidement les conditions réelles d’exercice d’un métier.


Publication de l’Onisep  :
Dossier accessible sur le site : http://www.onisep.fr/Choisir-mes-etudes/Apres-le-bac/Que-faire-apres-le-bac/Que-faire-apres-le-bac-L-litteraire/Les-BTS-et-DUT-apres-le-bac-litteraire-L
 


Les lettres - DUT et BTS


 
Directeur de publication :
A. David
Secrétaire de rédaction :
C. Dunoyer

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