Le Surréalisme
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Par
Astrid Baljoux.
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élèves |
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Déroulement
de la séquence
- Définition
- surréalisme ; éloge et synonymes
; blason ; rédaction de
fiches.
- Recherches dans : le Robert Électronique, L’Encyclopédie
Encarta et rédaction en traitement de texte.
- Travail
en interdisciplinarité : qu’est-ce que le Surréalisme
?
* Approche avec le professeur d’HISTOIRE en utilisant
- en introduction : des reproductions d’œuvres de Magritte
. pour répondre à la
question " Qu’est-ce que la réalité ? "
:
La Trahison des images (Ceci
n’est pas une pipe),1928/1929
. pour montrer la construction d’une
autre réalité :
La reproduction interdite
(Portrait d’Edward James), 1937.
- pour cerner les origines :
. pour dénoncer la guerre de
14-18 :
Otto Dix, Invalides de guerre
jouant aux cartes, 1920
. pour présenter le mouvement
Dada :
Marcel Duchamp, La Joconde retouchée
au crayon, 1919 ; Fontaine, 1917
- pour montrer les différentes approches :
. contre le contrôle de la conscience
:
André Masson, Dessin automatique,
1924
. pour le mélange du rêve
à la réalité :
Salvador Dali, Persistance de
la mémoire, 1931 et Man Ray, Violon d’Ingres,
1924.
Et en tirer des conclusions sur le Surréalisme, ce qu’il
est, son rejet par le public qui ne comprend pas et l’attitude des
trois dictatures (Hitler, Mussolini, Franco) pendant les années
30.
- Recherches
sur l’Internet
* Approche avec le professeur de DOCUMENTATION
+ formulation pertinente d’une requête
+ utilisation de Spinoo
- moteur de recherche du CNDP
- et d’autres moteurs pour trouver des sites relatifs à :
- des écrivains surréalistes,
- des jeux surréalistes en ligne (mots sans rides : jeu des
Questions/Réponses…ou le Dialogue de 1928, jeu du Si…
ou le dialogue de 1929, jeu du Cadavre exquis),
- des artistes surréalistes,
- des musées présentant des oeuvres surréalistes
: par exemple, visite virtuelle du 5ème étage du Centre
Pompidou.
+ comparaison des réponses obtenues avec différentes
graphies (surréalisme / Surréalisme : de moins de
154 documents à plusieurs milliers triés avec Spinoo),
avec différents moteurs.
- Écriture
du pastiche de L’Union libre d’André Breton
Elle intervient après l’étude approfondie du poème,
étude pendant laquelle le style de l’auteur a été
clairement caractérisé.
Afin de faciliter le travail d’imagination, le choix du thème
constant et sa caractérisation respectant les formules utilisées
par A. Breton, les élèves créent leur propre
lanceur d’écriture :
Une feuille de papier à dessin,
Des taches de gouache déposées au hasard, chaque
élève ayant le libre choix des couleurs,
La feuille de papier est ensuite pliée en deux, les taches
sont aplaties à la main,
La feuille est dépliée lentement pour permettre
à la gouache de s’étaler.
L’élève laisse vagabonder son imagination sur le
" tableau " ainsi obtenu et crée un poème
" à la manière de … " en le rédigeant
directement avec un traitement de texte ce qui lui permet de procéder
sans difficulté à de nombreuses modifications (en
particulier dans le choix des métaphores " surréalistes
" ) et de mettre en valeur le thème constant par le
choix d’une graphie spécifique.
- Voir les productions des
élèves
- Évaluation
finale
Étude d’un extrait de " Chaka ", Éthiopiques,
1956, de Léopold Sédar Senghor.
La faiblesse du cœur est sainte…
Ah ! tu crois que je ne l’ai pas aimée
Ma Négresse blonde d’huile de palme à la taille de
plume
Cuisses de loutre en surprise et de neige du Kilimandjaro
Seins de rizières mûres et de collines d’acacias sous
le Vent d’Est
Nolivé aux bras de boas, aux lèvres de serpent-minute
Nolivé aux yeux de constellation - point n’est besoin de
lune pas de tam-tam
Mais sa voix dans ma tête et le pouls fiévreux de la
nuit !…
Ah ! tu crois que je ne l’ai pas aimée !
Mais ces longues années, cet écartèlement sur
la roue des années, ce carcan qui étranglait toute
action Cette longue nuit sans sommeil… J’errais cavale du Zambèze,
courant et ruant aux étoiles
Rongée d’un mal sans nom comme d’un léopard sur le
garrot.
Je ne l’aurais pas tuée si moins aimée.
Il fallait échapper au doute
À l’ivresse du lait de sa bouche, au tam-tam lancinant de
la nuit de mon sang
À mes entrailles de laves ferventes, aux mines d’uranium
de mon cœur dans les abîmes de ma Négritude
À mon amour à Nolivé
Pour l’amour de mon Peuple noir.
Questions :
1) Dégagez à l’intérieur du poème le
passage en forme de blason.
2) Comparez sa formulation à celle de Breton (mêmes
formules ? autres ? lesquelles ?)
3) Repérez les champs lexicaux. Rôle ?
4) S’agit-il de lyrisme amoureux ? (expression du désir,
de l’amour)
5) S’agit-il d’un éloge (vocabulaire évaluatif ?)
