Les Olympiades de grammaire
par Julien Léoni, collège Paul Eluard, Montreuil
Niveau(x) : CM2 & 6e. Objectifs : * Exploiter les ressources de la langue et réfléchir sur le système linguistique grâce à des activités d’observation, de manipulation, d’analyse, de tri et de classement d’unités linguistiques. * Favoriser la mobilisation des connaissances grammaticales et orthographiques au travers d’une situation de collaboration dans un environnement numérique original, visant à amener les élèves à expliciter leurs raisonnements pour installer et favoriser des pratiques ultérieures de révision d’écrits. * Collaborer de façon effective avec des collègues du 1er degré dans le cadre de la liaison écoles/collège. Items du socle commun : 1.1 Comprendre, s’exprimer en utilisant la langue française à l’oral et à l’écrit 2.4 Outils numériques pour échanger et communiquer Items du CRCN : 5.2 Évoluer dans un environnement numérique Durée : Une demi-journée. Démarches et activités : Présentation et construction du projet lors du conseil écoles-collège. Élaboration d’un programme de notions grammaticales. Création des épreuves en ligne. Demi-journée d’« Olympiades ». Outils numériques : Socrative : outil d’interrogations en ligne RGPD. Apports spécifiques du numérique : Effectuer les épreuves et y progresser en direct car les résultats sont instantanés. Pas de décalage de perception des élèves entre le travail et son évaluation. Effet dynamique. Exploitation très riche des bilans générés automatiquement, notamment en termes de construction de groupes de besoins ou de remédiation. Mode ludique qui renforce la motivation et apaise les éventuelles inquiétudes liées à l’aspect légèrement compétitif. |
Cet article traite des « Olympiades de grammaire », réalisées au collège Paul Eluard de Montreuil. Il sera l’occasion de présenter et de décrire l’action de façon détaillée, afin que chacun.e puisse s’en emparer s’il le souhaite ; dans le cadre de la liaison écoles-collège. Il offrira également l’opportunité d’effectuer un retour d’expérience, tout en s’interrogeant sur les représentations à l’œuvre dans le cadre d’un projet utilisant le numérique. Enfin, l’ensemble permettra de découvrir l’outil Socrative.
Contexte et motivations : la liaison écoles-collège, du vœu pieu à l’action où l’on « se cogne ».
Favoriser le travail en commun.
Comme chaque année, quand il s’agit d’aborder la liaison, des projets émergent lors du conseil écoles/collège. Leurs réalisations sont toutefois trop souvent incertaines et ce, souvent par manque de perspectives concrètes et de champs d’actions clairement définis.
Pourtant, la circulaire n° 2011-126 du 26-8-20111, concernant la « continuité pédagogique et les moyens de l’assurer : fondements, supports, outils, actions », insiste sur le fait de « favoriser le travail en commun des enseignants » par « une meilleure connaissance des attendus, des contenus et des programmes respectifs. ». Il est ainsi « indispensable que les professeurs qui enseignent en classe de sixième soient informés de la pédagogie de l’école primaire et des programmes du CM2. De même, les professeurs des écoles doivent connaître les méthodes de travail utilisées généralement dans les collèges, les programmes du cycle d’adaptation ainsi que les connaissances et compétences nécessaires à leur mise en œuvre. De tels échanges sont utiles pour que les représentations des uns et des autres fassent place à une connaissance de la réalité des objectifs et des exigences de chaque niveau. »2
« Quand on se cogne. »
C’est dans cette optique et fort de plusieurs années à œuvrer au renforcement de la liaison que le projet des « Olympiades de grammaire » a vu le jour, comme une « mise en place de projet interdegrés pour partager les cultures pédagogiques »3.
Ce travail commun et sa réalisation ont donc été avant tout pensés afin de tirer profit d’un partage des méthodes et compétences des environnements du premier et du second degré.
« Les cultures pédagogiques se partagent en se rencontrant […] L’élaboration et la réalisation de projets communs (travail de liaison en expression écrite ou orale, défis, expositions, sorties) sont à encourager, ainsi que les activités qui, tout au long de l’année, prennent appui sur les ressources pédagogiques du collège (salles de sciences, CDI, gymnases, etc.). »4
Co-construire une action interdegrés en utilisant un outil numérique autour des ressources de la langue dans des activités de manipulation, d’analyse, de tri et de classement d’unités linguistiques nous a paru un vecteur pertinent pour favoriser la mobilisation des connaissances grammaticales et orthographiques de nos élèves. Cette action plaçait, de plus, la liaison écoles-collège au cœur de l’action pédagogique, en lui apportant une cohérence dans sa réalisation concrète.
En outre, il nous a semblé qu’un tel projet permettrait aux uns et aux autres de mieux cerner les attentes et besoins de chacun et donc d’en mieux connaître la réalité intrinsèque. Si pour Lacan, le réel c’est « quand on se cogne »5, nous avons tout fait pour mieux nous « cogner », afin de ne pas rester sur un simple constat ou une simple discussion mais bel et bien mettre en place les jalons de l’action.
Tout à la fois action pédagogique et rencontre didactique interdegrés, ce projet s’inscrit donc pleinement dans le cadre d’une liaison écoles-collège originale et entièrement tournée vers la pratique, la langue et le numérique.
L’outil numérique : complexe d’Obélix et dissonance numérique.
Humilité dans la conception.
Souvent les projets évoqués en conseil écoles-collège se perdent faute de planification et de cadre clairement identifié. Il fallait donc imaginer un projet qui soit délimité dans le temps et le cadre des compétences et connaissances mises en œuvre. Ainsi, le calendrier suivant a-t-il été mis en place dès le groupe de travail du conseil écoles-collège :
Septembre : Conseil écoles-collège.
* Présentation du projet et délimitation du programme :
- Morphologie du présent et de l’imparfait.
- Accord de l’adjectif.
- Repérage du sujet.
- Nature des mots variables.
Octobre/Novembre :
* Échanges par mail pour affiner les différents exercices et épreuves.
* Utilisation et familiarisation des élèves avec Socrative.
Décembre :
* Demi-journée des « Olympiades de grammaire ».
Cette humilité dans la conception du temps, la délimitation claire des notions et le choix du support de réalisation a permis de « tenir », face au quotidien d’une année scolaire dont le rythme et les aléas viennent trop souvent à bout des vœux de début d’année.
« S’assurer qu’on ne s’imagine pas savoir, ce qu’en fait on ignore. »6
Si la rigueur et la simplicité dominent dans la conception du projet, en termes de temporalité et de notions abordées, il fallait que l’outil numérique utilisé soit tout aussi efficace et permette une plus-value pédagogique.
Bien qu’utilisateur du numérique, je tente de ne pas verser dans une sorte de techno-béatitude largement favorisée et instrumentalisée par les enjeux économiques colossaux du « numérique éducatif »7. Ce tropisme numérique d’ambiance est en outre renforcé, voire auto-alimenté, par ce qu’Amadieu et Tricot nomment « mythe », soit « une information largement relayée par des actrices et acteurs divers du monde de l’éducation, qui ne parait pas fondée sur des résultats robustes ».8
Cette idée forte est reprise par Anne Vause, selon qui « les croyances des enseignants constituent une forme de connaissances personnelles généralement définies comme des hypothèses implicites à propos des élèves, de l’apprentissage, des classes et des matières à enseigner. »9
Parmi ces mythes, celui de l’évidente plus-value pédagogique du numérique, en raison d’une supposée adéquation naturelle des digitals natives avec cet environnement, est un des plus tenace. Comment imaginer en effet qu’un enfant né après l’invention du smartphone, des réseaux sociaux et infusant dans la narration médiatique de l’IA ne puisse pas tirer profit du numérique à l’école ?
Nous sommes pourtant bien là face à un de ces « mythes » évoqués par Amadieu et Tricot, comme le rappelle Pascal Plantard, professeur d’anthropologie des usages des technologies numériques à l’université Rennes II, qui parle de complexe d’Obélix. L’idée selon laquelle « le digital native serait ce génie sur-adapté, capable de hacker le Pentagone depuis sa salle de cours et de décapsuler une bière avec une clé USB. Cette idée s’apparente à du marketing, décrypte l’anthropologue Pascal Plantard. Le journaliste Mark Prensky, qui a inventé le terme en 2001, en a d’ailleurs fait carrière. Mais le présupposé est faux : c’est ce que j’appelle le complexe d’Obélix. Sous prétexte qu’on serait tombé dedans tout petit, il n’y aurait pas besoin de la formation. C’est totalement absurde. »10
C’est ce dont il faut se rappeler pour ne pas pâtir des effets de la dissonance numérique. Apprendre avec le numérique exige des élèves « plus d’attention, d’autonomie et d’efforts. (…) En déportant les contraintes gérées par l’enseignant ou enseignante vers celles autorégulées par les élèves, les outils numériques peuvent pénaliser les élèves les plus fragiles, les moins compétents pour gérer eux-mêmes leur temps, leur lieu et leur manière d’apprendre. »11 En effet, « le transfert des usages numériques développés en dehors de l’école à ceux attendus en contexte scolaire » n’ a « rien d’automatique »12
« Ce qu’on appelle l’efficacité d’une machine n’est rien d’autre que la concrétisation de la paix de l’esprit. »13
Lors des différentes discussions avec mes collègues, j’ai ainsi constaté la prégnance de ces « mythes », et ce de façon d’autant plus importante que leurs propres représentations du numérique manquaient parfois d’assurance. Il a donc fallu tout à la fois les réassurer et les détromper quant à une « supériorité » dans les usages numériques de leurs élèves qui viendrait fragiliser leur propre action pédagogique.
Répétons-le : l’écran ne fait pas l’élève.
C’est donc dans cette double optique que j’ai choisi d’utiliser la plateforme Socrative :
- Offrir aux enseignants un cadre numérique simple et très facilement maîtrisable.
- Éviter la dissonance numérique chez les élèves, en pariant sur l’ergonomie ludique de Socrative.
Enfin, le choix de Socrative repose sur un dernier critère essentiel : celui de la stabilité. Trop souvent le numérique à l’école est souvent l’illustration de la phrase attribuée à Hugo « La forme, c’est le fond qui remonte à la surface », quand on n’anticipe pas ou mal le projet. Combien de séances patiemment construites mais avortées le jour J, à cause d’un « problème informatique » ? Il fallait donc un outil fiable, simple et efficace. C’est Socrative qui, dans ce cas de figure, s’est imposé, car je le pratique depuis longtemps sans déconvenue.
Socrative est un outil de création de quiz et d’évaluations en direct. Il possède plusieurs modes dont le mode « course de l’espace », où l’on peut voir en direct la progression des candidats. Chaque bonne réponse permet d’avancer. C’est ce mode, plein de suspens, qui a été utilisé pour la finale. Tous les enfants ont ainsi pu la vivre en direct. C’était d’ailleurs très touchant de les voir encourager les finalistes, d’autant que les noms n’apparaissaient pas à l’écran et n’ont été révélés qu’à la fin. Un peu de mise en scène ne nuit pas !
En outre, cet outil ne nécessite pas d’inscription des élèves. Seul l’enseignant doit posséder un compte, ce qui rend possible la conformité RGPD. Il fonctionne soit via le site Internet, soit via l’application. Il est également peu gourmand en ressources, grâce à son interface dépouillée, ce qui rend son utilisation très stable ; y compris sur nos machines parfois anciennes. Enfin, la version gratuite que j’ai utilisée autorise tous les modes et un historique d’archives de trente jours.
La plateforme Socrative offre la possibilité d’effectuer les épreuves et d’y progresser en direct car les résultats sont instantanés. L’action proposée aux élèves est ainsi clairement comprise et délimitée dans le temps, au sein d’un environnement dynamique et ludique ; notamment grâce au mode « course de l’espace » utilisé pour la finale.
Socrative génère, en outre, des bilans qui permettent de cerner précisément les réussites comme les points nécessitant une remédiation. Ces bilans offrent également la possibilité de préciser le profil des élèves en fonction des items, en vue d’établir de groupes de besoins. Un fichier Excel est automatiquement généré avec les résultats triables pour chaque question, de chaque élève et de l’ensemble des participants. Opérant comme une plateforme programmable de recueil de données et comme un agrégateur de ces mêmes données d’interrogations, l’outil numérique Socrative offre un précieux apport, en favorisant notamment un retour réflexif autour de l’analyse des résultats.
Le numérique offre donc ici une importante acuité d’évaluation, tant des profils d’élèves que des degrés d’acquisition des notions, ce que ne permettrait pas une évaluation strictement humaine. Il paraît en effet difficile, ou à tout le moins très chronophage, d’agréger, trier et synthétiser les résultats d’un nombre important d’élèves par soi-même avec une telle efficience. Socrative a été pensé pour cela. Sa relative restriction en termes de types d’évaluations peut donc être compensée par un choix précis de champs notionnels adaptés et la précision des bilans à exploiter. C’est ainsi qu’il a paru évident que nos interrogations en termes d’outils de la langue devaient davantage porter sur des notions comme la morphologie, les marques d’accord, le repérage de fonctions ou de natures grammaticales que sur de la lecture ou encore de la production écrite.
Le succès d’une action pédagogique autour de la langue dans le cadre numérique tient beaucoup à l’adéquation pensée des objets et thèmes retenus avec le support choisi. « The medium is the message »14 dirait Marshall McLuhan. Dans le cas des « Olympiades de grammaire », c’est bel et bien l’outil numérique qui a déclenché la réflexion et conditionné les objets d’études. C’est la forme qui a influé sur le fond. Ne pas tenir compte de cette contrainte est un impensé, malheureusement encouragé par une narration infusant une omnipotence du numérique ou de l’IA. L’outil en lui-même est un bonne source d’inspiration, pour peu qu’on n’en oublie jamais sa nature première.
Être prêt le jour J.
Un peu de théâtre
Le jour des « Olympiades », il y a eu deux phases de qualification, une finale suivie par tous les élèves, grâce au mode « course de l’espace » de Socrative. Les six gagnant.e.s ont remporté un T-shirt du collège, remis par la principale. Tous.tes les enfants sont reparti.e.s avec un « diplôme olympique » de grammaire.
L’idée de créer des binômes, qui est à l’origine une contrainte de postes informatiques, est finalement devenue un atout, grâce à la collaboration que permet Socrative. La faible différence d’âge et la bonne préparation des élèves, qui maîtrisaient toutes et tous l’outil, a rendu la coopération entre les binômes assez naturelle.
Malgré cela, il a fallu s’organiser pour conserver les binômes, car nous considérions qu’au-delà de deux enfants, la collaboration était moins évidente ; notamment avec le risque de voir un participant laissé de côté par les deux autres. Le fait que l’épreuve soit inscrite dans un temps donné augmentait ce risque. Ce sont encore de ces contraintes de nombre, de lieu et de temps qu’est venue l’idée d’organiser des roulements simples.
En effet, pendant qu’une partie des élèves répondaient aux questions sur les ordinateurs, un autre groupe de primaires a été pris en main par des élèves volontaires de 6e qui leur ont fait visiter le collège avec un AED et un professeur des écoles. Un autre groupe participait à un cours d’EPS dans la cour et un autre encore à un cours de mathématiques en salle. Mes collègues étaient assez enthousiastes à l’idée de rencontrer leurs futur.e.s élèves et cela n’a pas créé de difficultés. Cette organisation finalement assez simple a permis d’effectuer les qualifications sans problèmes.
Le fait que les CM aient pu visiter le collège et participer à un cours d’EPS et de Mathématiques est aussi le but de la liaison école/collège. Tout s’est donc parfaitement organisé. Enfin, tous les enfants ont assisté à la finale en direct, grâce au mode « course de l’espace » de Socrative.
Compétition : oui. Pression : non.
L’Olympiade présente par nature une dimension de compétition mais la dimension de coopération nous a paru plus essentielle. C’est d’ailleurs là un point qui a davantage occupé les enseignants que les élèves. Cette dimension de compétition, et donc d’élimination possible, a été un point de discussion entre collègues.
La dimension de compétition est intégrée par les élèves de façon assez naturelle. Ils analysent tous.tes de façon fort pertinente le système dans lequel ils sont plongés, bien que nous essayions chaque jour de les en protéger.
Il n’est qu’à songer à leur environnement extra-scolaire pour s’en convaincre. Les jeux vidéo qui prennent (trop) beaucoup de place sont majoritairement et intrinsèquement compétitifs, tout comme les sports éventuellement pratiqués ; sans compter les réseaux sociaux et leurs boucles de gratifications qui participent des mêmes ressorts psychologiques. Nous vivons de fait dans un monde compétitif. Pour autant, constater cette omniprésence n’implique pas une acceptation générale de ce modus vivendi. C’est sans doute notre rôle de pédagogues de protéger nos élèves, en les plaçant dans des activités qui leur permettent de ne pas en souffrir.
Dans les « Olympiades de grammaire », nous avons bien sûr préféré retenir de l’olympisme la dimension participative. Ainsi, les binômes ont été faits de façon aléatoire, pour contrer un éventuel « effet compétition », que nombre d’élèves appelaient pourtant de leurs vœux. En outre, pouvoir assumer le rôle de tuteur et de guide, sans considération de performance scolaire lors de cette demi-journée a permis de construire un capital de confiance, dénué de toute référence chiffrée. Pour être très honnête, nous n’avons pas constaté de situation de mal-être lors de ces épreuves. Les collègues avaient parfaitement « déminé » le terrain, en présentant cette expérience comme une activité ludique. L’enthousiasme des non-qualifiés à encourager les finalistes en fut la meilleure preuve.
Olympiades II : bienvenue aux maths et aux échecs.
J’avais convié tous les collègues disponibles à venir observer les « Olympiades I » en 2022-2023. Le succès de l’action a permis d’inclure l’année en 2023-2024 les mathématiques, toujours avec l’outil Socrative, et les échecs. Cette seconde édition a rencontré un franc succès, et ce d’autant plus que notre parc informatique avait entre-temps été renouvelé et augmenté. Cette deuxième réussite a permis d’imaginer l’inscription de l’histoire/géographie/EMC et des langues à la prochaine édition 2025.
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1 MENE1120530C/Circulaire n° 2011-126 du 26-8-2011/MEN - DGESCO A1-2, https://www.education.gouv.fr/bo/2011/Hebdo31/MENE1120530C%20.htm
2 Id.
3 Id.
4 Id.
5 Conférence au Massachusetts Institute of Technology (02/12/1975), parue dans Scilicet, 1975, n° 6-7, pp. 53-63.
6 Robert M. Pirsig, Traité du zen et de l’entretien des motocyclettes (Zen and the Art of Motorcycle Maintenance : An Inquiry into Values), 1974.
7 "Le marché du numérique éducatif pèse 90 millions d’euros en France, soit 10 fois moins qu’en Angleterre.", Marie-Christine Levet, in Le Monde, 7/04/2020 (Reprise dans https://www.banquedesterritoires.fr/numerique-educatif-cinq-edtech-incitent-passer-des-bonnes-intentions-laction )
8 Amadieu, F. et Tricot, Apprendre avec le numérique, Retz, 2020. Repris dans • Fenoglio, P. (2022). Numérique en éducation : aller au-delà des mythes. Edubref, janvier. IFÉ-ENS de Lyon. https://edupass.hypotheses.org/2227
9 Anne Vause, « Les croyances et connaissances des enseignants à propos de l’acte d’enseigner. Vers un cadre d’analyse »,, LES CAHIERS DE RECHERCHE EN éducation ET FORMATION n° 66, avril 2009.
10 Nicolas Santolaria, « Les « digital natives » ou le complexe d’Obélix », Le Monde, 09/11/2018, https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2018/11/09/les-digitals-natives-ou-le-complexe-d-obelix_5381374_4497916.html
11 André Tricot, « Le numérique permet-il des apprentissages scolaires moins contraints ? Une revue de la littérature »,Éducation et Sociétés n° 45, 2021.
12 Collin, S. et Lortet, A., « Les nouvelles générations d’élèves : natifs ou naïfs du numérique ? » Vivre le primaire, 29(1),2016.
13 Robert M. Pirsig, op. cit., 1974.
14 Marshall McLuhan, Understanding Media : The extensions of man (Pour comprendre les médias), 1964, traduit en français en 1968.